Critique de Metro : Last Light par Nadalito
Metro Last Light a de sacrés atouts dans sa besace : des graphismes époustouflants (un des plus beau jeu auquel j'ai joué), une direction artistique très travaillée, des environnements variés (la crasse des métros, l'extérieur de la Place Rouge, les marais inquiétants).
Tout cela lui confère une ambiance absolument géniale, surtout en VO. Entendre des PNJ parler en russe et nous raconter des histoires est un vrai plaisir.
C'est l'apocalypse, la violence et la corruption sont partout, et pourtant certains hommes essaient de garder un mince espoir, de protéger des enfants.
Le jeu est très narratif, on est guidé du début à la fin mais ça ne m'a pas dérangé. On suit l'histoire de Artyom et on y prend goût même si le scénario ne surprend guère.
Mais là où le bât blesse, c'est au niveau de l'IA... On joue un survival-horror-infiltration. Or l'IA est tellement catastrophique que ça en rend le gameplay bancal.
Les ennemis ne réagissent pas si vous pointer votre laser rouge sur leur corps, ils ne vous voient pas même à 5cm de leur nez...
C'est tellement dommage, car l'immersion en prend un coup alors que le jeu aurait pu être excellent.
Un bon jeu malgré tout, mais qui aurait pu être tellement mieux.