Il faut vraiment être un fanboy - ou une fangirl - capable d'une capacité de dénégation du réel hors du commun pour voir dans ce titre autre chose qu'un opus pathétique au gameplay pauvre et au scénario décidé à détruire le personnage de Samus. Mais bon, je vois qu'une portion du public ici représenté tente de se convaincre que le titre méritait d'être vécu. Certains vont même jusqu'à prétendre l'avoir terminé sept fois; les pauvres. Autant admettre que j'en serais incapable. Une fois m'a suffi. J'en garde un souvenir très clair : celui de la lente réalisation qu'à part sa plastique le titre n'avait que très peu en commun avec l'identité pourtant aisément adaptable du concept de base. Une occasion manquée amenée de manière malhabile face à mes yeux sous le couvert d'une prétendue remise à plat des fondamentaux de la série.
Et - du moins, jusqu'ici - on ne peut pas dire qu'elle s'en soit remise.