Dans la saga Heroes of Might and Magic, je voudrais le puzzle-game. Objet video-ludique un peu étrange, comme bien souvent les puzzle-game à scénario, Clash of Heroes nous plonge dans une campagne où des démons attaquent le monde, à la recherche d’un artefact qui leur assurerait une puissance incommensurable. On luttera donc – via des chapitres – aux côtés des factions habituelles de Might and Magic : Sylve, Chevaliers, Nécromanciens, Mages et Inferno. Chacun est plus ou moins construit de la même façon : un héros parcours une map, rencontre des PNJ, combat, se frotte parfois à quelques énigmes et finit par affronter un boss. Cette trame est agrémentée de combats optionnels pour des richesses supplémentaires, pour débloquer de nouvelles unités ou acquérir des artefacts, de casse-têtes où l’on devra trouver le moyen d’anéantir l’armée adverse en un seul tour, de rencontres aléatoires… Le tout est non seulement sympathique, mais aussi vital, certains ennemis étant très costauds et donc impossible à vaincre sans booster son armée, les unités et le héros pouvant gagner de l’expérience. L’armée, parlons-en : elle se compose toujours, une fois développée au maximum, de trois type d’unités de base, qui nécessite d’être alignée par trois pour attaquer ; de deux unités d’élite, qui nécessite deux unités de base ; et de deux unités légendaire aux effets dévastateurs et qui demandent pas moins de quatre unités de base. Tout le bestiaire y passe, des dragons aux anges, en passant par les vampires, chacun ayant des caractéristiques et des effets particuliers. De même, chaque héros dispose d’une attaque spéciale, souvent spectaculaire et mortelle. Tout cela permet de ne pas se lasser et d’entretenir l’intérêt d’une faction à l’autre. Les mécanismes de jeu sont relativement simples, bien qu’un certain nombre de subtilités dans la gestion des enchainements demandent un peu de temps avant d’être maîtrisés.
Les combats opposent deux armées aléatoirement réparties sur le champ de bataille et dont le but est moins de détruire l’armée adverse (qui se recompose au fur et à mesure) que d’abattre le leader de l’armée ennemie. Quelques changement dans cette mécanique de jeu apparaissent parfois : obligation de viser un endroit spécifique, de protéger un alliée en évitant d’attaquer un autre endroit, ennemi unique (boss, généralement), combinaisons d’attaques à réaliser… Tout ça permet d’avoir une durée de vie assez importante et de conserver l’intérêt et la surprise. Il est à noter en outre qu’on peut également jouer des parties rapide, en solo ou en réseau, l’add-on C’est moi le boss permettant, comme son nom l’indique, de jouer les boss de la campagne.
Alors, pas de quoi crier au génie, bien sûr, mais on est en présence d'un petit jeu sympa et distrayant, principalement pour les fans de HOMM, à qui on consacrera quelques heures, avant de gentiment l'oublier.