Je me souviens que petit, jouant aux Lego, je pensais en moi-même qu'un jeu vidéo de construction serait certainement le plus chronophage qu'il n'ait jamais existé. Je ne sais pas si c'est bien le cas de Minecraft mais je peux assurer qu'il m'a pris quelques milliers d'heures depuis trois ans. Bien sûr, il y a eu des moments où je me suis lassé, où l'attraction de la magie cubique ne fonctionnait plus mais j'y suis toujours revenu et j'y reviendrai encore certainement. Cet ovni vidéoludique sans pareil gardera toujours une place dans mon cœur de gamer, celle du jeu rêvé par une imagination gamine infinie, celle du jeu infini pour un adolescent rêveur. Certains ne l'aiment pas, ils le trouvent laid, abject, hideux et repoussant. Ils ont le droit de le penser, c'est leur point de vue, je ne le partage pas mais il n'est pas inférieur au mien car, oui, personne n'est omniscient et preuve en est que beaucoup croient à tort qu'ils le sont. Je ne dirai donc pas qu'ils n'ont rien compris à la vie car se serait faux et ceux qui soutiennent ce genre de propos ne savent pas dissocier Minecraft (ou quelque autre objet cultu(r)el) de la vie. Si ce propos peut sembler éculé, il est nécessaire face aux individus répandant leurs verves puériles dans les méandres d'internet. Mais en somme, Minecraft et moi, une histoire d'amour qui durera, peut-être, plus de trois ans.