Le point fort de Mirror’s Edge c’est sa totale immersion et sa formidable impression de liberté après une succession de sauts et d’acrobaties de toit en toit. Malheureusement, cette sensation est parfois brutalement interrompue par une chute mortelle. Et quand on doit recommencer plusieurs fois le même passage sans parvenir à un résultat, la magie disparaît en on voit rapidement apparaitre la limite de ce gameplay. Sans compter que les passages en intérieur où il faut trouver le bon chemin pour atteindre le haut d’une tour ou l’entrée d’un bâtiment sont certes amusants mais ne génère pas le même fun que les courses-poursuites en extérieur. On a droit aussi à quelques séances de bastons et de tirs qui sont anecdotiques et pas vraiment essentiels. L’histoire ne m’a pas tellement intéressée mais j’ai beaucoup aimé les décors nets, précis avec très peu de couleurs. Un jeu très inégal donc, qui m’a enchanté mais qui m’a aussi fait pester dans certains passages délicats. Encore un point négatif, l’aventure est très courte et la fin que j’ai terminée à la première tentative m’a un peu déçue. Ceci dit, la balance entre pour et contre reste quand même en faveur de ce premier Mirror’s Edge. A quand la suite ?