Mister Nutz, arrivé dans les années 90 en pleine période "mascotte" chez les éditeurs, n'a pas connu un destin qui aurait pu être assez brillant. Le jeu offrait des graphismes magnifiques sur les deux supports 16 bits sur lesquels il tournait, bien qu'il y ait de petites différences , mais la Megadrive s'en sort aussi bien que son homologue, y compris au niveau de l'animation. avec des effets, notamment sur les boss, difficiles à reproduire pour cette dernière. Les musiques et bruitages ne sont pas en reste et collent parfaitement aux lieux traversés. L'écureuil répond au doigt en à l'oeil.
La durée de vie était assurée, déjà par 7 environnements découpés en sous-niveaux avec une difficulté qui comptait parmi les softs les plus durs de sa génération, des boss coriaces, et pas mal de passages secrets, notamment si vous voulez récolter toutes les pièces d'une zone. Utiliser un continue vous fait recommencer au début de la zone et non du sous-niveau dans lequel vous aviez perdu. La version Megadrive disposait d'une option de mots de passe pour éviter de tout se retaper d'une traite. Pratique. Oui, franchement, cet écureuil, né de l'imagination de deux Français (trois si on compte le musicien), méritait un autre sort.