Never Alone est un jeu dont j'aurais tellement souhaité vous dire le plus grand bien. Malheureusement et malgré les meilleures intentions du monde, c'est déçu que j'en ressors et déçu que je vous en parlerai.
Original par son histoire tirée des légendes inuits, Kisima Ingitchuna emploie toute son énergie à vous faire découvrir le monde de ce peuple d'Alaska. Mode de vie, légendes, croyances… De nombreuses vidéos et quelques photographies d'objets sont proposées au joueur au fil du scénario pour apprendre l'essentiel. Et il faut avouer que cet aspect du jeu m'a paru très intéressant.
Cependant, une fois mis de côté cet aspect éducatif, il ne reste pas grand chose pour louer le talent des créateurs de Never Alone. Les graphismes forts agréables et l'ambiance sonore très correcte ne suffisent pas à compenser les défauts d'un jeu terriblement court, vraiment facile et sans grand challenge. Seulement 3 heures 30 suffiront à compléter dans sa totalité ce plateformer aux mécaniques très classiques, visionnage des vidéos compris.
Parce que j'y ai joué à deux sur Wii U, j'ai l'impression d'avoir évité la majorité des problèmes de contrôle des mouvements de la jeune fille Iñupiaqet et de son ami renard. Cela dit, nous avons régulièrement remarqué une manque de réactivité dans les commandes des deux personnages.
Alors qu'il devait prendre la suite de Child of Light découvert l'année dernière, Never Alone restera une grande déception que son univers attirant ne parviendra pas à sauver.