Toujours difficile de mettre des mots sur un chef d’œuvre, sans le dénaturer ni le spoiler. C’est pourquoi je vais faire court.
NieR premier du nom m’avait déjà beaucoup plu il y a quelques années, en mettant de côté ses graphismes hideux, son histoire, son design et ses personnages m'avaient marqués. Comment ne jamais oublier Kainé et Emil ? Par dessus tout, ce jeu sans grande prétention nous gratifiait d'une bande son magistrale que je réécoute à l'infini.
Après une trentaine de jeux joués sur PS4, des questions me revenaient toujours : le jeu vidéo est-il mort ou bien suis-je blasé ? D’ailleurs c’est quoi un bon jeu vidéo ? Peut-il encore me procurer des émotions et me bouleverser ? Certaines licences que j'adorais se sont vautrées dans un monde ouvert quand d’autres ont optés pour des remakes ou des remasters qui marquaient un peu plus ma nostalgie pour les anciennes générations.
NieR : Automata a répondu à ma question, le jeu vidéo peut encore me donner des frissons, des émotions intenses, une joie de jouer comme avant. Le scénario, le gameplay, la musique, les personnages et le design fonctionnent en symbiose pour nous fournir une oeuvre unique.
La seule introduction rythmée par la divine « Alien Manifestation » nous promet un jeu hors du commun, il suffit d’un peu plus de temps pour arriver dans un lieu où l’innocence des robots couplée à la sublime mélodie « amusement park » peut réussir à nous faire couler des larmes. Nous combattons ensuite sur la musique « a Beautiful Song », un combat contre un robot déchu qu’on espère éternel. Par la suite et mis à part quelques quêtes rébarbatives, l’histoire et le cheminement ne connaissent aucune faiblesse. Impossible de se sortir du tourbillon Nier: Automata qui nous entraine jusqu’à sa fin. Jamais on n’a vu des musiques aussi bien intégrées à un jeu. Si je parle tant de la musique c’est qu’elle est centrale, chaque morceau est pensé et mis en scène pour sublimer le jeu. Dans un but de fluidité de la réalisation, beaucoup de dialogues sont donnés pendant les phases de gameplay pour ne garder que l'essentiel dans les cut scènes, un réel plus dont devrait davantage s'inspirer les autres développeur.
Finalement je n’ai pas seulement joué à Nier : Automata, je l’ai vécu. Le jeu vidéo est bel et bien vivant et il s’appellera NieR : Automata pour encore longtemps. Gloire au jeu vidéo et Glory to Mankind !