Lorsque l'on passe à côté de quelque chose

Qu'on le sait, et qu'on tente d'y remédier.

Devant le vide de l'offre PS4, je me mis un samedi après midi à télécharger des démos, dont celle de NieR: Automata. Une petite heure à jouer dessus, en me disant que vraiment la production actuelle ne volait pas haut. Graphismes sans intérêt, ennemis nuls (des robots laids), combats à chier (c'est bien les mêmes gars derrière Vanquish, Platinum Games, qui étaient aux commandes de cette partie?) et un final pas dégueu avec un combat contre un boss titanesque, croisement entre le robot du Roi et l'Oiseau et une plate forme pétrolière.
Le tout avec des dialogues un peu débiles, des personnages aux design banal... Une démo qui me ferait regretter l'heure de perdu, la bande passante utilisée mais qui m'aurait permis de passer mon tour.

Puis le déferlement des annonces tombe. Le jeu est un chef d'oeuvre, une oeuvre d'art. Il se finit plusieurs fois, mais il ne faut pas trop en dire... Je cède à la hype et profitant d'une offre, je commande une copie.

Et je passe des dizaines d'heures sur le jeu, à avancer tant bien que mal, à tenter de trouver de l'intérêt aux mécanismes de combat (je n'en trouve pas), à finalement comprendre qu'il y a un monde semi ouvert et des quêtes pas interessantes. A saisir le système d'upgrade un peu lourdaud et qui ne change pas grand chose. A tenter de m'intéresser à l'histoire sans parvenir à y trouver un commencement d'intérêt.

Et je n'ai toujours pas fini la première boucle, mais j'ai coulé des heures dedans, à me demander ce que tant de monde avait pu trouver là dedans, à admettre que je n'y retournerai pas, et que oui, la musique est vraiment magnifique.