Sorti le 10 mars 2017, NieR: Automata, la suite des très fameux Drakengard et NieR: Gestalt/ Replicant dévoile tout son potentiel dans un jeu légèrement en retard niveau graphismes. Hélas, un jeu qui semblerait-il a été conçu selon des paramètres de PS3 améliorée, mais qui ne démord pas de ses notes dithyrambiques.
Le shoot'em up de Platinum Games et Square Enix démontre d'un univers à la fois macabre et steampunk (pas certain que le terme soit approprié, c'est du ressenti). 2B, automate que nous incarnons, au service de Yorha, une organisation composée d'autres automates, doit revenir sur Terre, des années après l'invasion d'aliens et de machines. C'est dans un décor complètement ravagé où la nature a repris ses droits sur les bâtiments que l'on explore aux côtés de 2B et 9S (son acolyte) l'évolution des civilisations humaines et robotiques.
Le jeu, si vous décidez de le faire dans des difficultés importantes, donne du fil à retordre. Quelques combats, quelques semi-boss pourraient vous faire un peu rager, de quoi pimenter vos sessions de jeu. En dehors de ces quelques exceptions et du mode one-hit, le jeu est un périple poétique et plein de sens qui se laisse apprécier par son gameplay fluide. Doté d'une dynamique intéressante, comme ses précédents opus, NieR: Automata propose une expérience basée sur le bullet hell et la réaction des joueurs.
La direction artistique des studios japonais se fait sentir dans le design des personnages et des machines qui peuplent le monde. Ce qui, pour ma part, est un vrai plus. Ajoutez à cela une bande son... une bande son que j'écoute encore 5 ans plus tard, presque tous les jours. Il est clair que la musique y est pour beaucoup dans l'immersion de jeu. Ne serait-ce que la musique des zones vous rend amoureux du milieu dans lequel vous évoluez.
Niveau durée de vie, hélas, le jeu est trop court à mon goût. Une partie classique vers la fin principale tourne autour des 25h de jeu. Un trophée platine est autour des 125h de jeu, peut-être moins. Si seulement je pouvais jouer encore et encore au jeu... Et c'est pour ça qu'il y a le mode one-hit !