Il y a 11 ans sortait NiER. Un jeu dont Square Enix avait eux même torpillé le lancement en interdisant aux sites d’en diffuser des images. Une erreur regrettable tant le titre aurait mérité mieux…
Dans ce jeu, on prenait le contrôle d’un personnage devant sauver, selon les versions (on y reviendra), sa fille ou sa soeur, trés malade. Mais pour ça, il va au passage découvrir des secrets sur le monde post apocalyptique dans lequel il vit…
Et voici le pitch. Si je parle donc de plusieurs versions, c’est parceque là où les joueurs Européens et Américains (et les Japonais possédant une Xbox) pouvait jouer à la version Gestalt (aussi appelé « Occidentale ») dans laquelle on contrôlait un pére voulant sauver sa fille, les japonais possédant une PS3 avait la version Replicant, où c’est un frére qui devait sauver sa soeur. La raison ? Le lien pére/fille est plus fort en Europe et aux US que le lien frére/soeur, plus important au Japon. L’implication du joueur étant importante pour apprécier le jeu à plein, le choix était cohérent. Parceque NiER est un jeu dont le background est fort, avec des révélations qui changent totalement la façon dont on perçoit le jeu. Mais pour cela, il faudra le finir pas moins de 4 fois et obtenir toutes les fins (les 4 donc). Dés la seconde partie, par exemple, vous pourrez comprendre le langage des ennemis… et vous rendre compte que vous avez abattu des ennemis qui n’avaient, à la base, rien contre vous. Dans la majorité des cas, vous êtes même le premier assaillant. Vous croiserez au fil de l’aventure des personnages forts (le Grimoire Weiss, Emile, Kainé, Popola…) et découvrirez que chaque section du jeu propose un gameplay nouveau. De l’action-RPG, certes, mais aussi du hack’n slash, du manic-shooter, de l’aventure textuelle, de l’horreur à la mode Resident Evil, de la plate-forme… Le jeu est plus que complet et propose en plus nombre de quêtes annexes et secret.
Sans rentrer plus en détail dans les personnalisations et autres possibilités du gameplay (le jeu a 11 ans, tout a été dit dessus), sachez que cette version, plus jolie (le jeu original pêchait par sa technique) et plus fluide, offre en outre un système de combat lui aussi plus fluide et agréable. De plus, il propose toute une nouvelle séquence de jeu inspiré d’un passage du manga qui a suivi la parution du jeu. Ce sera la seule vraie nouveauté en terme d’histoire, mais on en profitera pour confirmer la présence du DLC « Les vaisseaux vacants ». Pas le DLC le plus fou du monde car il ne propose que des vagues d’ennemis mais on a vu pire. Pour au final une version PS4 qui mérite d’être découverte par ceux qui n’ont pas fait le jeu original. Pour les autres, ce sera le plaisir de le retrouver !