Seulement cinq notes sur SC pour l’un des meilleurs jeux indépendants de ces dernières années : c'est la définition d’une perle rare.
Ça fait longtemps que je n’ai pas joué à un jeu qui arrive si bien à émuler ce sentiment de vivre une aventure-randonnée à la Elder Scrolls. Northern Journey est un monde semi-ouvert, mais ça joue en sa faveur. Le level design est excellent, avec un monde interconnecté qui se veut cohérent dans sa structure à la Dark Souls premier du nom. Chaque zone est unique, bien construite, et dense en contenu.
C’est un vrai plaisir de parcourir le monde, c'est une randonnée dans la nature scandinave remplie de folklore local - c’est mélancolique, contemplatif. Tout est véhiculé à la perfection par l’atmosphère, le gros point fort du jeu. Il y a un côté loufoque, sans être so crazy, qui donne un cachet distinct au jeu. Le (seul) dev lui-même transpire l'excentrisme, et ça se sent que ce jeu, c’est son jeu.
Il y a plein d’idées intéressantes et uniques qui sont bien amenées tout du long – notamment les séquences d’horreur, en plongée et au deltaplane. La durée de vie est de 10/15h, mais ça arrive à se renouveler et rester frais du début à la fin. L’entreprise est conséquente pour une seule personne, et pourtant la qualité est au rendez-vous.
Northern Journey mérite toutes les louanges qu’il ne reçoit pas.