Dès qu’on lance le jeu, le ton est donné, on va se taper des barres. En gui se de préambule, une cé ré monie de mariage entre notre Octodad et une humaine… Oky… En choix de témoin, un poiscaille, notre mission, traverser l’allée centrale sans tout mettre au sol. Vu comment les contrôles sont arran gés, c’est-à-dire de façon in congr ue, on risque fort de se faire chopper par les témoins et d’avoir une mise à l’imande. On prend son temps, on ne met pas le turbo, sous peine de se faire séch er.
Une fois compris la base des contrôles, on peut se lâcher et profiter : carpe et diem comme on dit. Une ellipse et on retrouve notre héros heureux géniteur de deux gamins, patriarche d’une famille cons truite sur le mensonge. Avoir un père comme ça, c’est la porte ouverte à la rébellion, l’obligation de devenir un a do rad ical. Mais bref, passons, le pauvre poulpe flait tant d’efforts pour subvenir aux besoins de sa famille qu’on ne peut que le trouver attachant.
On se réveille donc avec pour mission première de se faire un café, histoire de se requin quer un peu, avant d’attaquer les corvées ménagères. On nous colle un potager à entretenir, et on galère, mais on s’amuse. On passe la tondeuse, on se fait aspirer dedans, mais on n’est pas mort u ne fois, car on est indestructible.
Bref, on enchaîne les activités mondaines avec nos contrôles whacky, trompant notre monde, sauf ce cuisinier, a mer, l’en vieux de notre vie typique de l’American Dream. L’aventure dure à peu près deux heures et c’est tant mieux, une durée plus longue nous aurait médusé. C’est un jeu qui est sot mon gars, mais il ne faut pas voir rouge et apprécier l’absurdité de l’ensemble. Drôle et original, cet Octodad une expérience qui dans le domaine de l’indé… aura fait couler de l’encre.