Un écho bien badass des sidescroller 8-Bit

Les jeux d’aujourd’hui sont trop faciles ? Vous êtes nostalgiques des sidescrollers de l’extrême de l’ère de la NES, comme Ninja Gaiden, ou Batman ? J’ai ce qu’il vous faut les amis : ça s’appelle Oniken.
Ce petit jeu indépendant a été développé par Joymasher, un studio brésilien. Vous incarnez Zaku, un mercenaire sous stéroïdes qui est un écho évident au personnage d’Hokuto no Ken, du célèbre manga éponyme.

Le principe est simple : c’est du sidescroller, ca va vite, il y a des ennemis qui sortent de partout, et le seul moyen de passer, c’est de mémoriser tous les obstacles et les patterns d’attaque des ennemis afin de survivre jusqu’à la fin du niveau. Pour vous défendre, vous avez le droit à une épée, à des grenades en quantité limitée et à une jauge de Berserk qui, une fois activé, vous permet d’infliger de gros dégâts pendant quelques secondes. Les niveaux, au nombre total de 6, se divisent en plusieurs phases, avec les habituels boss et mini-boss. Ils ne sont pas très longs, mais il faudra faire preuve de persévérance et d’endurance pour venir à bout de chacun d’entre eux. Après quoi les plus entreprenants d’entre vous pourront s’essayer à un mode boss rush.

Si l’on devait définir ce jeu en un mot, ce serait « hommage ». Tous les adeptes de Ninja Gaiden reconnaîtront immédiatement le sentiment engendré. La dynamique, l’adrénaline, la difficulté, la gestion de la santé et des munitions, tout est calqué sur ces titres phares de la NES. Même l’agaçant knock-back est de la partie ! ( cf : le fait de se faire repousser en arrière lorsque l’on se fait toucher par un ennemi, ce qui aboutit souvent à une chute mortelle dans un précipice).
Quand bien même il n’atteint pas le même niveau de difficulté cruelle et de frustration qu’offraient les classiques du genre, Oniken vous offrira un bon petit challenge pour quelques heures de jeu : ardu, mais suffisamment stimulant pour qu’on s’acharne dessus jusqu’à en venir à bout ( A noter au passage que contrairement à la NES, le jeu sauvegarde votre progression, ce qui vous permet de reprendre au niveau où vous étiez arrêté, même après avoir quitté le jeu).

Un petit hic toutefois : le mode Berserk est presque un gamebreaker. Si par chance vous arrivez à enclencher ce mode face à un boss, je vous garantis qu’il ne fera pas long feu. Le résultat ? On se retrouve parfois vainqueur d’un niveau sans vraiment en avoir eu le mérite puisqu’on n’aura même pas eu besoin d’apprendre à esquiver le pattern du boss pour le pulvériser.

Pour conclure, Oniken est une expérience de jeu très stimulante pour tous ceux qui redemandaient du sidescroller 8-bit boosté à l’adrénaline. L’essence du genre est parfaitement présente, avec tout ce que ça représente de bon et d’inconvénient, et le soft saura raviver en vous la flamme du gamer acharné. Pour le petit prix de 4 euros, vous en aurez largement pour votre argent.