Opus Magnum est un de ces jeux géniaux qu'on est impatient de finir. Au fur et à mesure qu'on avance dans le jeu, la longueur de résolution des énigmes augmente, et pour les courageux (ou fous) qui n'abandonnent pas en route, les derniers niveaux peuvent prendre une soirée entière et provoquer une belle migraine. Le jeu m'a d'autant plus torturé que mon métier est l'optimisation de programmes, et que j'ai joué la course aux cycles. En effet, non content de nous demander de construire des machines alchimiques pour créer les produits voulus, Opus Magnum nous affiche plusieurs statistiques d'efficacité (coût, cycles, aire) en nous comparant à nos amis Steam et au reste des joueurs.
C'est, au fond, un jeu de programmation, qui plaira aux informaticiens et aux plus férus de jeux d'énigmes, mais ne s'adresse clairement pas au grand public (comme la plupart des jeux Zachtronics).
Quelques critiques plus précises: les menus s'affichent mal sur écran très large (mais l'éditeur de machine fonctionne bien en revanche). Si l'éditeur est dans l'ensemble bien fait, j'ai regretté de ne pas pouvoir afficher plus de lignes dans le panneau du bas avec les instructions, devant sans cesse scroll. La bande son est assez répétitive, j'ai désactivé la musique et écouté mes propres playlists.