Je préférerais être vivant

Je suis en train de jouer à Orcs Must Die ! 2 et j’ai eu une idée pour une critique de ce jeu. Malheureusement, cela s’appuie sur le fait que j’aurais dû écrire un truc sur le premier depuis belle lurette. Bon, c’est pas grave, je me retrousse les manches et en avant pour la critique de Orcs Must Die ! premier du nom.

Ça tombe plutôt bien parce que finalement, les deux jeux sont assez similaires. Orcs Must Die ! est un Tower Defense avec un twist. Comme tous les Tower Defense actuels, quoi ! Ici, en plus de pouvoir poser des pièges un peu partout pour défendre ce qui est appelée “la faille”, on dirige notre personnage comme dans un TPS classique. Il devient ainsi possible de tirer de l’orc poilu durant les différentes vagues qui composent chaque niveau. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. Ça veut surtout dire qu’on ne regarde pas bêtement les ennemis avancer en espérant qu’ils se fassent flinguer par les pièges. On court partout, on tire sur tout ce qui bouge, on ajuste nos défenses, on utilise de la magie…

Sur le reste, le jeu est très classique. On affronte un certain nombre de vagues dans des donjons de plus en plus tortueux et difficiles à protéger. La difficulté est d’ailleurs plutôt bien dosée puisqu’obtenir le rang maximum sur chaque tableau demande une stratégie efficace en plus d’une bonne connaissance du niveau et des ennemis.

Parlons-en des ennemis. Le bestiaire est assez complet. On retrouve un peu de tout : du très rapide qu’on dégomme facilement aux gros qui demandent à ce qu’on s’acharne. Les pièges sont assez rigolos, entre les broyeurs fixés au mur qui aspirent tout et les trappes qui éjectent, l’ensemble est plutôt fun à jouer. Chaque niveau terminé débloque un nouveau piège qui donne tout de suite envie de l’essayer. Certains sont beaucoup plus efficaces que d’autres sur les derniers niveaux ce qui aura tendance à limiter les stratégies, mais bon, rien ne vous empêche de ne pas les utiliser, hein !

Passons rapidement sur l’histoire qui se veut très caricaturale et complètement superficielle. Elle sert juste à renforcer l’ambiance un peu loufoque du titre. Comme si ça ne suffisait pas, la patte cartoon des graphismes rend l’ensemble encore moins sérieux. Ça tombe bien, ça va comme un gant au genre du Tower Defense.

Du côté des regrets, on note surtout l’absence d’un mode multijoueur qui serait pourtant tout à fait adapté. Pas de coopération ou d’opposition avec un adversaire qui pourrait choisir les orcs à faire apparaître. Pour le solo, le plus étrange est l’absence d’un mode sans fin qui aurait parfaitement convenu à un jeu qui pousse au scoring.

Bref, rien de vraiment indispensable, mais le jeu partait si bien qu’il est dommage de voir qu’il y avait potentiel pour en faire plus. Toujours est-il qu'Orcs Must Die ! reste un Tower Defense, c’est-à-dire qu’il a un côté répétitif. Si vous n’adhérez pas au genre, il y a peu de chance que vous changiez d’avis. En revanche, pour les amateurs, c’est du pain béni. D’ailleurs, je ne veux pas trop anticiper mais si jamais vous ne l’avez pas fait, achetez directement sa suite qui compense presque tous les défauts cités ici. Oups, j’ai spoilé ma prochaine critique !