L'histoire reste classique, on est sur du metroidvania sauce verte, et on sauve la foret des vilaines bestioles qui l'infecte, mais il y a dans Ori le petit supplément d’âme qui fait qu'une fois le jeu refermé, on y pense encore, un peu mélancolique. Les plus sensibles d'entre nous ferons sans doute leurs premiers pas dans Ori avec les yeux tout mouillés.
Conquis, entièrement, mon petit coeur de gamer a frétillé d'un bout à l'autre de ce platformer. Les décors, entre Rayman et Trine sont une d'une beauté rare, tout en restant lisibles pour ne pas desservir le gameplay. La maniabilité aux petits oignons, et quelques excellentes idées de move (le dash au travers des projectiles par exemple), rendent le jeu exigeant sans jamais couper le cheveu en quatre : le flow du personnage me semble d'ailleurs tout à fait adaptés à quelques jolis speedruns.
C'était vraiment bien, On rentre dedans dès la cinématique d'intro, et je n'ai pas trouvé de "mais" pendant ma session de jeu. La promenade dans le monde d'Ori m'a procuré beaucoup de plaisir, et c'est ça que je demande à un jeu : donc sans soucis je lui donne la note maximale.