Pour un consoleux comme moi, prendre son PC pour jouer relève d’un geste déjà fort de sens. Il l’est encore plus lorsque je décide de m’acheter une manette XBox pour profiter au mieux de mon prochain titre sur la liste. En l’occurrence, il s’agissait de Ori and the Blind Forest, metroidvania dans un registre jeu indépendant que l’on m’avait particulièrement recommandé.
Vous y contrôle Ori, un esprit de la forêt, qui doit retrouver le chemin de l’arbre sacré de la forêt afin de ranimer son âme ………. Enfin je crois, car l’histoire d’Ori, même si je l’ai trouvé très sympathique et attachante, n’est pas très explicite. En fait, elle produit plus une ambiance et un attachement aux quelques personnages que nous allons rencontrer pendant l’aventure qu’un récit clair et précis de la quête qui nous attend. Et franchement, pour moi qui suis particulièrement sensible à la narration dans les jeux vidéos, je me suis laissé conquérir par cette ambiance sylvestre et empreinte de mystère.
D’autant plus que le jeu est desservi par des graphismes qui, sans être particulièrement tapageurs, s’avèrent particulièrement sobres et élégants. En un mot : beaux. C’est un véritable plaisir que de découvrir les différentes zones de la forêt et l’expérience m’a rappelé la découverte des monde de Rayman Origins et Legends, dans un registre moins foufou et plus mystérieux.
Conforme à l’esprit des métroidvania, notre petit héros de lumière apprendra au gré de ses pérégrinations quelques habiletés et compétences complémentaires, qui permettront elles même d’avancer plus profondément dans la forêt, avec des possibilité de personnaliser l’évolution de notre personnage suivant 3 axes d'aptitudes. Que du classique, mais de l’efficace.
Autre élément auquel j’ai été particulièrement sensible : Ori répond au doigt et à l’œil à nos commandes et l’aventure s’en retrouve fluidifiée. Dommage que certaines zones soit particulièrement confinées (avec des placements d’ennemis forcément un peu rotor) et obligent à des manœuvres exigus …
J’ai tardé à écrire cette critique parce que je me suis longtemps demandé ce que j’allais mettre dedans. Ori, je n’ai finalement pas grand chose à en dire si ce n’est que c’est un jeu beau, pas très long (mais franchement, c’est bien aussi d’avoir des jeux pas trop longs de temps en temps), aux personnages particulièrement attachants, à l’ambiance réussie et à l’histoire évanescente mais prenante (ce qui peut paraître très contradictoire). Tout simplement, Ori and the Blind Forest est un jeu qui m’aura apporté du plaisir.
Le mot de conclusion portera sur la « Definitive Edition » qui n’apporte que peu de choses par rapport à l’édition originale : en ce qui me concerne et vu que je me suis concentré sur la quête principale avec seulement quelques détours, je pense n’avoir même pas profité du contenu spécifique de cette édition dite définitive.
En tout cas n’hésitez pas un seul instant à vous lancer dans cette aventure qui nous rappelle qu’on peut faire du moderne avec des instruments classiques.