Parfois, pas besoin de beaucoup de mots pour louer : cette suite tant attendue est magnifique. De la plateforme tranquille, des poursuites nerveuses, des enchaînements de sauts... Ce nouvel Ori reprend les bases du premier et les approfondit, en exploitant notamment l'eau, la glace et le sable pour de nouveaux modes de gameplay originaux. Comme le premier, le scénario prend, retourne et broie le cœur par ses twists et sa fin, et s'inscrit dans la continuité du premier. Un peu dommage cependant que cette fin empêche de retourner faire les quêtes secondaires après le boss de fin, ou alors en reprenant à la dernière sauvegarde.
J'aurais malgré tout deux bémols : le premier est cette orientation combat en plus de la plateforme, avec les armes lumineuses à choisir/acheter, et le fait que si certains boss ne posent pas trop de problèmes ainsi, ou juste ce qu'il faut, d'autres sont extrêmement difficiles (oui l'araignée de Fongesylve, c'est de toi que je parle) ; le second est comme je l'évoquais la profusion de personnages qui donnent des quêtes ou qui nous aident. Si certaines, comme "de main en main" sont sympathiques, il y en a tellement... Ce qui amène à un déséquilibre : absolument TOUT Niwen te parle mais Ori, comme dans le 1, ne dit rien, ce qui est... étrange. On retombe également vite dans "il faut récupérer du minerai aux quatre coins de la carte pour reconstruire l'habitat des Moki et faire ci et faire ça et y'a pas marqué la Poste sur mes oreilles et ah oui c'est vrai le monde se meurt et je dois faire vite".
Cela n'empêche cependant pas ce jeu d'être une merveille visuelle et musicale à la hauteur du premier, extrêmement plaisante à découvrir et à parco