Un fabuleux voyage dans le WTF totale !

Inclut :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/Painkiller_Battle_Out_of_Hell/107188
Jeu original + extension
BLACK EDITION
https://www.senscritique.com/jeuvideo/Painkiller_Black_Edition/16647719

https://www.senscritique.com/jeuvideo/Painkiller_Overdose/critique/219127170

https://www.youtube.com/watch?v=JoRERBveN1A
https://www.youtube.com/watch?v=b3Hii6SzdsA
https://www.youtube.com/watch?v=XZRAD9hntjY&ab_channel=L33tProductions
https://www.youtube.com/watch?v=C9TqudfElZI (BOSS)

Version Black Edition

https://www.youtube.com/watch?v=N_KsXX4sBaw&list=PLE3XJqpxQCfw7hxasiLvMkayVxxA-834Y&index=2&ab_channel=RandomGames
https://www.youtube.com/watch?v=Ma1Et8Mj1Js&list=PLE3XJqpxQCfw7hxasiLvMkayVxxA-834Y&index=6&ab_channel=RandomGames
https://www.youtube.com/watch?v=bFDaUW-OsHw&list=PLE3XJqpxQCfw7hxasiLvMkayVxxA-834Y&index=5&ab_channel=RandomGames

L'unique extension valable de PAINKILLER.
C'est bien simple après cet add-on; PAINKILLER sombrera littéralement en enfer.
Ce qui s'explique car il s'agit des mêmes créateurs, et après eux PAINKILLER enchaînera des catastrophes en catastrophes, devenant de pire en pire https://www.senscritique.com/jeuvideo/Painkiller_Overdose/critique/219127170.
PAINKILLER n'a jamais eut de suite comme SERIOUS SAM ou encore DOOM. Il a reçut uniquement des DLC comme c'est bien souvent le cas concernant les FPS. Et c'est peut-être une meilleure chose pour lui, car vu la qualité des addons qui lui succéderont après celui-ci, je n'ose pas imaginer ce que cela aurait donné en véritable jeu.
Ce sympathique contenu supplémentaire ajoute 10 niveaux (dont 1 disponibles en difficulté maximale comme c'était le cas dans le jeu originale pour certains niveaux) toujours dans des mondes différents.
Hélas en ce qui est des armes seulement 2 supplémentaires et qui sont nouvelles mais font penser à celles déjà existantes (une mitraillette qui ne tire pas des roquettes mais fait office de lance-flamme. Puis un sniper lance-pieu version améliorée).
Je conseille de prendre la BLACK EDITION, qui regroupe le jeu originale + ce BOOH. En plus cela fera plus de cartes de Tarot (les cartes pouvoirs) dans l'extension.

PS : Il n'y a plus du Heavy Métal lors des phases de combats, perso je trouve ça dommage mais bon. Tant pis.

Faire un FPS bourrin n'est pas une chose aussi aisé qu'on pourrait le croire. Tout comme la comédie dans le cinéma qui est un genre souvent dénigré, surtout de nos jours lorsque l'on voit les comédies françaises actuelles.

D'apparence donc, les jeux vidéos violents centrés sur l'action et les comédies populaires sont vues comme du divertissement de masse et de consommation totalement abrutissante.

Mais comme tout genre, il y'a du bon et du mauvais.

Et PAINKILLER est putain de bon !!!

Alors que certains FPS jouent à celui qui sera le plus compliqué, le plus original, le plus stratégique... People Can Fly a décidé qu'ils allaient nous faire jouer à DOOM. Soit les débuts du genre.

Le FPS est une désignation un peu vague, qui se traduit par "First-person shooter" (tirer en vue subjective).

Par cette caractérisation d'origine, tout laisse à croire que nous sommes dans ces jeux idiots et brutaux que ne comprennent pas les grandes personnes. L'image donc du jeu vidéo qui est le même pour tout. Le fameux préjugé au faux débat merveilleux : "Les jeux vidéos rendent violents".

Mais ne rentrons pas dans ce débat ridicule parce-que malgré lui PAINKILLER fait partie de ces jeux maudits.

Le FPS par son essence est nerveux, barbare, impitoyable plus ici infernale. "Id Software" considéré comme les pères du FPS, (WOLFENSTEIN, DOOM, QUAKE), ont clairement posé les bases de ce type de jeu polarisé sur l'action avec des fusillades en toutes catégories.

Pourtant le FPS a commencé à s'associer avec divers autres genres, il a ajouter de la tactique, des équipiers, la liberté de mouvement, le réalisme, la mise en scène hollywoodienne, les éléments de RPG, la furtivité...

HALF-LIFE en 1998, renforce la narration, l'IA et les éléments de puzzle. GOLDENEYE 007 en 1997, est le premier jeu de tir à la première personne majeur sur console de jeux vidéo avec en outre une localisation des dégâts et une fidèle adaptation des jeux à licence, suivi de la série HALO qui prouvera l'intérêt critique et commercial du genre sur console en posant les bases du FPS moderne (escouade, régénération de la santé, cinématiques, mise en scène cinématographiques...).

Bien que populairement le terme FPS est associé à des sagas comme CALL OF DUTY, BATTLEFIELD, MEDAL OF HONOR (bien qu'il n'existe plus trop celui-là), ou encore COUNTER-STRIKE. Toutes ces marques qui représentent le FPS à l'état pur, à l'état brute, dont PAINKILLER fait partie.

**C'est donc un jeu qui se là joue old-school au même titre que SOLDIER OF FORTUNE, SERIOUS SAM, ou encore DUKE NUKEM.
Pas d'énigmes, aucune prise de tête, du défoulage sans réfléchir, du génocide qui ne se comptent même plus, on prend un malin plaisir à faire tout valser dans ce décors qui se pètent la gueule, les ennemies qui volent à des kilomètres grâce à ce moteur physique diablement efficace, ou empalés sur les murs, ou encore les exploser en se transformant en démon en mode fou furieux, une transformation qui prend aux tripes.
C'est l'une des raisons qui rend PAINKILLER particulièrement addictif, danger qui guettent les FPS bourrins de son type puisque basés uniquement sur le combat, risque d'être répétitif.
Car PAINKILLER c'est quoi ? C'est un gars à lui tout seul qui doit exterminer toute l'armée de SATAN.
PAINKILLER fait appel à vos pulsions les plus profondes, à votre état primitif, à votre cortex reptilien, (à savoir la satisfaction des besoins primaires, de vos réflexes innés, vos intuitions, de votre instinct de survie).
PAINKILLER n'a ni queue ni tête. Et plus vous avancerez, et plus le jeu ira loin dans son délire. Encore une fois, tout n'est qu'un prétexte pour la boucherie que vous allez commettre. On enchaîne des niveaux sans absolument aucune cohérence, aucune transition logique, tout est chaotique.**

Ne soyez pas surpris de passez d'un opéra à un asile de fous, suivie d'une station de ski à un village médiévale. Jeu complètement cinglé au possible, déjanté avec du métal qui pète à chaque mauvaises rencontres, chaque niveaux à l'univers travaillé ont pour thématiques des époques et des lieux sans aucun rapport avec ses habitants qui lui sont propres. Ainsi contrairement à la majorité des jeux vidéos qui se déroulent pratiquement tout le temps dans un cadre spatio-temporel cohérent. Il est impossible d'en dire la même chose ici pour Painkiller.

Par son absence de scénario, par son histoire digne d'une série Z, painkiller se situe partout et nulle part (plus précisément dans le monde des limbes. Ce qui explique son incohérence brutale.)

Ce qui le rend en outre encore plus déjanté, est que Painkiller fonctionne sous un système d'arène. Autrement dit pas de pitié pour personnes. Tout le monde doit y laisser sa peau s'ils ont eut le malheur d'apparaître devant vous.

Seul aspect dommage, est que malgré toute cette joyeuse diversité, on ne peut pas en dire autant pour l'équipement qui vous accompagne. Seulement 5 armes (même si elles ont plusieurs tirs), c'est bien peu. Certes on s'y retrouve plus facilement et pour le coup aucune arme ne se ressemble. Le joueur arrive plus facilement a changé d'arme rapidement dans le feu de l'action sans trop de soucis. Disons que nos réflexes se développent vite fait bien fait. On ne retrouve pas autant de cette créativité dans l'armement de notre exterminateur. Surtout quand on remarque que BLOOD en avait bien plus.

PS : Le jeu propose un système de difficulté assez intéressant. Par rapport aux choix de cette dernière, on ne peut jouer à tous les niveaux dans un seule et unique challenge. Que ce soit pour débloquer les cartes de pouvoir, obtenir de la vie sur l'âme de nos ennemis, vous serez obligé de refinir le jeu une 2ème fois ☺️