Coppola est de retour, il est revenu parmis les morts pour revenir briller à la vie.

Francis Ford Coppola (de son vrai nom), est sans nul doute le plus grand réalisateur de tous les temps. C'est le meilleur, c'est le roi, c'est César en personne, c'est l'architecte du 7ème art qui nous ouvre les portes vers des jours nouveaux aux horizons impossibles, aux nouveaux mondes irréalisables.


Avec Coppola tout est possible. Il fait ce que bon lui semble car après tout, il réalise enfin son rêve.

Même si on y comprend rien, mais c'est normal car c'est un rêve.


Faire de sa vie un rêve et de ce rêve une réalité, n'est-ce pas l'essence de l'artiste ? N'est-ce pas cela l'origine de toute créativité ? Que serait une vie sans désir ? Le désir ne naît il pas d'un manque ? Le manque n'est il pas le fruit d'une possession ? La possession est elle soeur de la jalousie ? La passion vient telle du doute ?


Comment vous ne comprenez rien ? Ah mais c'est pourtant simple non ?


Coppola est plus fort que tout, rien ne l'arrête. Ni le temps, ni l'univers, ni les lois de la physique ; pas plus que le montage, la structure, la dramaturgie, les codes, les genres, le cinéma, L'ART.


Lorsque le maître est interrogé sur son ART, il brave tous les interdits. De toute sa magnificence il parle, il répond, il s'EXPRIME (exprimer ça signifie faire sortir en dehors de soi), à cette question d'une grande naïveté.

Francis Ford Coppola, il y a ceux qui ont adoré et ont trouvé le film absolument fascinant et visionnaire, mais il y a aussi ceux qui critiquent durement le film. Est-ce que vous avez lu ces critiques ? Est-ce qu'elles vous touchent ou non ?

Non mais pour qui elle se prend celle-là ? Sait-elle seulement à qui elle parle ? Comment oses-t'elle remettre ce génie brillant en question ?

Ah c'est Léa Salamé ?

Tout s'explique.


Bien-sûr que Coppola est fascinant et visionnaire, il est l'une des figures majeures de ce nouvel Hollywood. N'est-il pas l'auteur des Parrains et d'Apocalypse Now ? Et que dire de Conversation secrète ?


Quoi c'était dans les années 70 ? Et alors je ne vois pas où est le problème ? Ce sont des chefs d'oeuvres intemporels non ? Je vous parie tout ce que vous voulez que ce retour sera autant mémorable que celui des années 90 (avec Le Parrain 3 et Dracula)...

Enfin juste le début des années 90.

Il n'y a pas d'œuvres, il n'y a que des auteurs.

Nous dis le non moins grand François Truffaut dans sa fameuse politique des auteurs.


Coppola ne peut donc se tromper, c'est impossible. Les plus grands, les plus illustres de ce monde ont toujours raisons, c'est d'une évidence (c'est limite une lapalissade).


Coppola film le déclin de l'empire américain (c'est curieux ça me rappel quelque chose). Ça ne veut évidement pas dire qu'il se laisse emporter avec lui (tout de même un peu de réflexion et de jugeote ma chère Léa Salamé, cela aurait été le bienvenue).


Tel un sage, le grand, le magnifique, le somptueux, le magistral, l'irremplaçable, l'unique, le génie incompris qui a exaucé son souhait le plus cher (plus avec son coeur qu'avec sa tête) parle, répond, S'EXPRIME (oui bon ça va on a compris), à cette jeunesse insouciante :

Lorsque vous mangez une chips, savez-vous que des gens ont dépensé des millions de dollars sur le dosage de sel, de sucre… ?, a commencé par expliquer le réalisateur. Pas pour que la chips soit bonne, non, mais bien pour que vous continuiez à en manger beaucoup d'autres. Quand vous mangez un burger qui vient de chez McDonald's, c'est la même chose. Ils dépensent beaucoup d'argent. Pas pour que vous ayez quelque chose de nutritionnellement bon, mais pour que vous retrouviez un goût connu. C'est exactement la même chose avec les films… »

Amen !


Merci Francis Ford Coppola, merci de nous avoir redonné goût à la vie ! Merci de préciser que ton film (ton ART) est tout sauf de cette malbouffe infecte qu'on nous sert en permanence. Merci de nous emmener vers la beauté que la laideur. Merci de croire qu'on peut mélanger tout et n'importe quoi pour pouvoir (croire) proposer quelque chose de nouveau aussi qu'indigeste.


Coppola a même aimé Joker 2 (quel homme de goût).


Pour pouvoir être aussi bordélique que foutraque (ce n'est pas parce qu'on fait de belles images par moments qu'on réalise un beau film pour tout le temps). Qu'incompréhensible qu'incohérent, Contradictoire qu'invraissemblable...


Coppola n'invente rien, il réalise tout bêtement ce qu'on appele un mauvais film choral (Mais Coppola est génial car il a demandé que le projectionniste participe à son film. Il est génial Coppola, fallait y penser non) ?

À ce stade là j'ai envie de lui demander s'il à vu cette/(ce) vraie tour(e) de (force) : Babylone, qui elle/(lui) au moins ne s'écroulait pas de ces édifices.


C'est triste à dire mais bien que supérieur à cet ignare d'incompétent de ce pseudo philosophe qu'est BHL (même pas envie d'écrire son nom en entier), qui n'a jamais rien fait de (bien de) sa vie ; Coppola a aussi fait des erreurs, vu trop grand, voulu faire trop tout (pour reprendre les propos de cet énergumène sur la justification de son navet), donc fait trop rien en nous parlant de la pluie et du beau temps, du jour et de la nuit (ce qu'est malheureusement aussi Coppola à travers son travail : Capable du meilleur autant que du pire).

Coppola a le monopole de sa mégalomanie dans sa mégalopole. Car qu'y a t'il de si bon à être dans sa folie des grandeurs ?


Finalement il y'a peut être des rêves qui ne doivent pas se réaliser. Des rêves qui doivent rester de l'ordre du rêve, pour faire de la vie une vraie réalité.


Et ce n'est pas sa demande de mégalomane capricieuse et encore totalement délirante, d'exiger que tous les cinémas fassent intervervenir leur propre équipe, qu'eux aussi voudront partager son rêve avec lui.


Coppola finira sa carrière au même titre qu'il a commencé : Dans l'oubli.

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le 31 oct. 2024

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