Le monde est-il devenu fou ? Pourquoi comparez Barbie avec Oppenheimer ?
C'est justement parce-qu'ils sont radicalement différents qu'on les comparent. Ou alors plutôt devrais-t'on dire qu'on en parle. 2 blockbusters aux différences thématiques, esthétiques, scénaristiques... bref le jour et la nuit.
C'est aussi parce qu-on y voit du potentiel dans ces 2 films sortis en meme temps. HOURRA ENFIN DES OEUVRES DE QUALITÉ !
Pour autant le fait que Barbie est suscité plus de budgets avec un box-office qu'est le double d'Oppenheimer m'interroge pour l'un, me déçoit pour l'autre.
Car oui vous l'aurez compris, j'ai largement préfère Oppenheimer. Si Christopher Nolan s'est fait un nom c'est pas pour rien. Greta Gerwig elle ne me dis pas grand chose, mais avec ce succès, elle pourra peut-être elle aussi se faire un nom.
Ce nom qu'elle représente c'est Barbie. Un nom bien plus courant qu'Oppenheimer (2 films éponymes).
Ces 2 noms ont existé, mais l'un est réel tandis que l'autre (l'une) est imaginaire bien qu'ayant existé sous évidement plusieurs formes (d'où des Barbies qui sont toutes Barbie).
Il faut être aussi nunuche que toutes ces Barbies ou noeunoeud que tous ces Ken pour prendre cet univers rose bonbon au pied de la lettre. Avec ce nom Barbie on allait forcément avoir un film féministe qui dénonce l'absurdité du patriarcat et du capitalisme (où les 2 semblent bien s'entendre).
Ceci étant dis ; ça reste du féminisme formatée à l'américaine très facile.
Le film est rythmé, kitsch, coloré (logique), léger dans sa 1ère partie, puis durant la transition au nouveau monde (c'est à dire le nôtre), change forcément de ton, de rythme (un peu plus lent), de couleur tout en restant ce qu'il est : une comédie.
Mais bien est là le problème, Barbie n'est pas très drôle. Barbie ne vous fera pas hurler de rire, il a une ambiance humoristique sans forcément être drôle dans le sens comique où l'on rit.
Mais quel est l'intérêt me direz-vous ?
S'il y'a bien un genre qui fait très vite ses preuves c'est bien la comédie. Il est vrai qu'en soit une comédie qui ne fait pas rire pose un sacré problème. Mais il y'a plusieurs types d'humour. Ici c'est plus l'atmosphère qui fait effet que les réparties (d'ailleurs on ne peut pas franchement parler de blagues).
Il est amusant de voir que c'est surtout ce bon vieux Ken qui va vite se la jouer mâle alpha qui m'a le plus fait rire. Lui qui ne se retrouve pas dans ce Barbie Land.
Barbie reprend la structure classique du Voyage du héros (Ici l'héroïne). Rien de très originale en soit (Un Toy Story humain ou encore des personnages féeriques de contes rentrent dans notre monde matérialistes sans rêves comme Il était une fois. Barbie qui inspire ces filles qui se fait femme, L'efffet miroir de Barbie qui se retourne contre elle comme un boomerang.).
Mais là où il peut étonner par moment sont ces choix de directions scénaristiques (la discussion avec la créatrice, certaines discussions et scènes métaphoriques et symboliques)... Mais cela renforce plus des longueurs ou quelques déceptions (Matel complètement à côté de la plaque, des effets de collages et de publicités loufoques mais qui ne solidifie pas toujours le récit).
Sympathique je dirais mais un peu redondant par moment. Barbie se regarde sans trop souffler le chaud et froid.