Penumbra: Black Plague par leo03emu
La fin du premier Penumbra se terminait de façon quelque peu abrupte. Philip est toujours à la recherche de son père, prisonnier dans un complexe souterrain au Groenland. A nous de savoir ce qu'il s'est passé et de *musique de film* SURVIVRE.
Premier point important par rapport à Overture, la disparition total et complète d'une façon de combattre. Oubliez donc les coups de pioche désespérée sur les chiens, ce n'est désormais plus possible. En revanche, le reste est dans la continuité d'Overture, avec cependant une voix complètement hors sujet qui nous hante tout le long du jeu. Il s'agit donc toujours d'un survival horror à la première personne, avec le même genre d'énigme et d'ambiance lugubre. Le problème, c'est que depuis, Amnesia est passé par là, et fait la même chose en beaucoup plus réussi. Black Plague souffre en effet encore d'un ensemble un peu cheap, malgré de bonnes idées pour effrayer le joueur. Certes, c'est un complexe souterrain, ce qui implique que le décor n'était pas la priorité de l'architecte, mais tout de même, on a un peu l'impression que les habitants devait s'ennuyer beaucoup, avec toujours ces mêmes bidons bleu que l'on retrouve partout ou ces caisses en bois. On a vraiment l'impression que tout a été fait pour réduire le budget du jeu. Oubliez donc tout de suite le moindre aspect *bling bling*, Penumbra Black Plague en est toujours dépourvu. Rajoutez à ça des monstres qui manque toujours d'allure, et vous comprenez pourquoi la série des Penumbra n'emballe pas plus que ça. Mais elle était nécessaire pour que les développeurs aboutissent enfin à Amnesia. Cela en valait la peine alors.
Bref, Black Plague est un peu mieux que son prédécesseur, mais beaucoup moins bien qu'Amnesia. C'est 6 heures de jeu qu'on ne regrette pas, mais qui ne sont extraordinaire pour autant.