Je vais commencer par une grosse plainte sur l’arnaque qu’est la version premium de Persona 3 Reload. Ce n’est pas normal de payer 100 euros une version premium qui contient uniquement des cosmétiques, un artbook et des musiques (même pas récupérable par MP3) et qu’on soit obligée de repasser à la caisse en payant une extension d’histoire 35 euros.
Je ne vais pas non plus aborder le côté gameplay du DLC parce qu’il est identique à celui du tartare dont j’ai déjà parlé dans ma critique du jeu principal. Cependant j’ai apprécié l’augmentation de la difficulté durant ce DLC, notamment pendant le Colisée et durant le combat final.
Le gros point fort de ce DLC est l’histoire qu’il raconte. Le contexte que prend cette histoire juste après la fin du jeu principal est intelligent. Il prend place dans une zone de doute, est-ce que Makoto est mort à la fin de Persona 3 ou non ? La réponse est oui, je trouve cela dommage parce que j’apprécie quand une histoire laisse une légère zone de doute pour permettre l’interprétation. Il permet également l’arrivée d’un nouveau protagoniste, Aigis, et l’arrivée de sa « sœur ». J’ai moyennement aimé la personnalité du personnage qu’est Metis, cependant, elle permet d’approfondir l’histoire d’Aigis et son déchirement intérieur parce qu’elle ne voulait pas se battre avec ses amis. Également, même si je n’aime pas spécialement Yukari, avec cette nouvelle aventure elle prend un aspect plus humain en étant réellement triste pour la mort de Makoto et veut le ramener à la vie. Même si ce n’est pas la bonne solution, parce qu’il a décidé de se sacrifier pour éviter la fin du monde, son point de vue est complètement normal. J’ai aussi beaucoup aimé le combat contre Erebus, le boss final. Dans le but de maintenir le sceau de Makoto.
Concrètement, le DLC n’est pas mauvais en soi, mais je le déconseille déjà à cause de son prix et le fait que ce soit 20 heures de tartares inversés est très décevant.