Rien que l’écran titre du jeu me crispe avec ce pizzaiolo angoissé. Et l’inconfort ne s’arrête pas là, le move-set est étrange et peu clair au premier abord. Il y a par exemple deux boutons pour détruire des éléments, dont l’un ou le personnage s’arrête et effectue une espèce de grimace étrange. Pourquoi cela détruit certains blocs ? Aucune idée. Le super saut aussi me paraît contre-intuitif : il faut foncer, appuyer sur haut, et au lieu de sauter immédiatement, le personnage s’immobilise et se baisse. J’ai jamais réussi à m’y faire.
Le platforming en lui-même est simple. Par simple, je veux dire qu’on peut pas perdre, le pizzaiolo est immortel. Le seul enjeu est de faire le meilleur score. C’est parfait pour les speedrunners et les perfectionnistes, mais si l’on ne rentre pas dans l’une de ces deux catégories cela fait paraître le jeu assez fade.
La bande-son correspond plutôt bien au gameplay très énergique. Mais les graphismes sont… répulsifs, le pizzaiolo est soit anxieux et se bouffe les ongles, soit à une tête de fou furieux, et globalement l’esthétique semble tout droit sorti d’un trip à l’acide. Bref, s’il n’avait pas le succès qu’il avait, j’aurais pensé que seuls quelques speedrunners cocainnées auraient été capable d’appréciée ce cauchemar.