Avec son trailer d’annonce coloré, Poison Control a suscité mon intérêt. Je vous propose donc le test de ce jeu développé et édité par NIS America et distribué par Koch Media. Ce jeu d’action à la prise en main immédiate vous promet de longues heures à sillonner les enfers et purger le mal être des esprits s’y retrouvant enfermer. Le scénario est de bonnes factures et sait, sous une apparence bonne enfant, cacher des histoires terrifiantes. Le jeu est disponible depuis environ 15 jours sur PlayStation 4 et Nintendo Switch. C’est cette dernière version qui sera testée ici.
L’histoire de Poison Control
Au lancement du jeu vous vous retrouvez à l’état de squelette dans un monde qui s’apparente fortement aux enfers. Ayant totalement oublié ce qu’il vous était arrivé, c’est là que vous faites la connaissance de Poisonette. Cette dernière se présente comme étant une « soul mate » et vous explique qu’elle est capable de purifier ce monde en supprimant le poison qui pullule et le ronge. Malheureusement, elle non plus ne connait pas tout sur son passé et semble souffrir d’amnésie. Grace à son énergie, vous retrouverez un semblant de chair ainsi qu’un gros canon à la place de votre bras. Ainsi, c’est ensemble que vous allez découvrir les secrets de cet endroit et trouver les réponses à vos nombreuses questions, avec l’espoir de retrouver le monde des vivants.
Une bonne durée de vie
C’est parti pour un peu plus de 25 niveaux où vous rencontrerez des personnages excentriques et devrez terrasser vos ennemis afin de purifier les enfers et le poison qui les ronge. En fait, à l’instar des voleurs fantômes de Persona 5, votre rôle est de libérer le cœur des « Belles » qui ont donné naissance à un monde à part où leurs histoires personnelles les emprisonnent en ces lieux. Dès lors, il existe deux sortes de « Belles’Hells ». Les premières appartiennent aux personnes encore vivante tandis que les secondes sont déjà décédées. Ainsi, vous aurez l’occasion par exemple de purifier le cœur d’une enfant qui n’arrive pas à accepter le deuil de son chien ou extraire le sentiment de culpabilité d’une jeune fille victime d’un accident. Ainsi, les scénarios sont tous différents et reflètent des sujets plus ou moins graves. Il y a même une allusion au Death Note ou des problèmes de harcèlement. La manière de les traiter reste toutefois quasiment identique. Nettoyer ou tuer des ennemis bien précis. Bien sûr, les enfers ne sont pas si vides que ça, et vous rencontrerez certains de ces habitants, à l’image de Dorami Mitogawa, l’Oni (démon) énigmatique à la poitrine généreuse.
Un gameplay basique mais plaisant.
Après avoir choisi le sexe de votre avatar (choix qui n’a AUCUNE influence sur le jeu autre qu’esthétique) vous pourrez vous lancer dans l’aventure. Le but sera donc, la plupart du temps, de purifier les niveaux du poison présent. Pour cela, Poisonette interviendra durant un court laps de temps pour absorber les substances qui vous sont mortels. Si des ennemis se trouvent sur le chemin qu’elle a tracé, ceux ci subissent des points de dommage, voir même s’évanouissent durant quelques temps. C’est là qu’il faut en profiter pour leur tirer dessus, en visant si possible leurs points faibles. En outre, absorber le poison vous permet également de récupérer un peu de vie. Le jeu propose une vision à la troisième personne et reste agréable à jouer. En effet, même si les actions et les ennemis peuvent se montrer répétitifs, éliminer du Klesha et nettoyer le poison s’avère globalement agréable. Les phases avec Poisonette rappellent un peu Skweek de Laurent Arditi et Stéphane Ducasse ou les anciens jeux (la plupart coquin) qui permettaient de découvrir une image en traçant des lignes et en évitant les ennemis. Vous savez, ce genre de puzzle game que Cubixx Hd avait remis au gout du jour récemment, que certains appellent les Qix like. Eh bien, dans Poison Control on retrouve un peu ce fonctionnement même si je pensais que ce mécanisme serait plus prépondérant, poussé ou complexe. Ce n’est donc pas le cas.
En outre, en nettoyant un max les niveaux, les pièces récupérées pleuvront et vous permettront de les dépenser entre les niveaux. Et lorsque l’on sait qu’il n’y a aucun moyen de régler la difficulté du jeu, mieux vaut être bien équipé. Ainsi, de nouvelles armes, ou plutôt types de tirs seront disponibles au fur et à mesure de la libération des niveaux à 100%. Des compétences et armes spéciales vous permettront d’appréhender plus sereinement les dangers de ce monde coloré mais dangereux. Enfin, l’upgrade est primordial si vous souhaitez annihiler facilement les menaces.
Petit mot concernant les dialogues : Les jeux de mots et les petites blagounettes ainsi que les certaines subtilités de l’histoire sont très agréables et peuvent appréhender des problèmes sociétaux graves et complexes. Toutefois, nous sommes obligés de regretter que le jeu soit intégralement japonais sous titré anglais. Ainsi, nombreux seront les joueurs à passer à travers la finesse de certaines lignes de dialogue. Malgré tout, le niveau demandé n’est pas très élevé et google trad’ pourra vous permettre de vous en sortir sans trop de difficulté. Condition sine qua non pour apprécier le soft.
Nul n’est parfait, et Poison Control n’échappe pas à la règle.
Un petit mot concernant les bugs du jeu de la version Nintendo Switch. Vers la fin du jeu, lorsque les ennemis étaient trop nombreux, le jeu a eu tendance à subir quelques freeze durant quelques secondes. De même, certains adversaires doivent être aveugles car ils ont du mal à vous toucher. De plus, l’affichage des objets ou des Kleshas pourraient se faire un peu plus « tôt ». La distance d’affichage n’est donc pas optimale et le soft souffre de clipping.
Pour connaitre les autres bugs du jeu et mon avis final concernant Poison Control, je vous invite à lire la suite et fin de ce test sur le site GeeNPlay à cette adresse.
Plein d'images vous y attendent.