L’histoire se déroule dans un futur proche (en 2040). On suit l’histoire de Jonathan Ingram, un habitant de Home (le nom de la planète terre dans le jeu). Jonathan fait parti d’un groupe nommé « Policenauts » composé de Gates Baker de la police Scotland Yard, Joseph Sadaoki Tokugawa de la police de Tokyo, Salvatore Toscanini de la police de New York et pour finir, d’Ed Brown, équipier de Jonathan chez la police de Los Angeles.
Jonathan est porté disparu pendant une mission des policenauts qui tourne court pour lui suite à un accident. 25 ans plus tard, il est récupéré pendant une autre mission. Étant en hibernation durant ces 25 ans de dérive, Jonathan découvre un nouveau monde. Sa femme l’a quitté, les policenauts ne sont plus et l’homme à fait de l’espace sa priorité, en construisant une colonie spatiale nommé « Beyond« .
De retour sur Home, Jonathan devient un détective privé un peu miteux, résolvant des affaires de seconde zone. Un soir, qu’il pensait aussi ennuyeux que les autres, il reçoit la visite d’une personne qu’il ne pensait plus revoir. Son ex-femme, Lorraine, se présente devant lui. De peur de ne pas être reconnu (elle a 50 ans), elle reste sur le bas de sa porte et lui explique la raison de sa venue. Son mari a disparu dans de mystérieuses conditions. Ne sachant pas quoi répondre à son ex femme, Jonathan lui dit qu’il réfléchira à sa proposition.
A peine Lorraine sortie, Jonathan la regarde sortir puis voit un étrange homme s’éloigner de la voiture de Lorraine. Ayant un mauvais présage, celui-ci tente de la prévenir mais trop tard, la bombe explose. Jonathan jura à Lorraine qu’il retrouverai son mari et qui est l’homme derrière son meurtre.
Alors Policenauts, ça vaut quoi? Et bien j’ai été plus qu’agréablement surpris. C’est un des meilleurs jeux d’action/aventure (voir même point & click) auquel j’ai joué. Entre un scénario de très haute volée (avec bons nombres de rebondissements, et ce jusqu’à la fin), une OST de qualité, mais également un chara design à tomber, tout est réuni dans ce jeu pour prendre son pied du début à la fin. Kojima nous prouve encore une fois qu’il est un développeur qui aime les choses complexe, mais surtout les choses bien faite, et comme pour MGS, il était déjà en avance sur son temps.
On prendra plaisir (si on est fan des œuvres de Kojima) à tout les petits clins d’œils tout au long du jeu (Meryl, Fox Hound …) mais également les références cinématographiques comme l’Arme Fatale (Jonathan et Ed, la famille de Ed …), Retour vers le Futur et tant d’autres. Oui Kojima est un gros fan de films et cela se ressent.