"Pools" c’est un jeu expérimental basé sur l'univers des Backrooms et des Liminal Spaces, en mode prise de vue à la Found Footage. Autant de références qui parlent aux aficionados d’un sous genre horrifique très prolifique ces dernières années, mais quand même de niche.
Cependant "Pools" n’est rien d’autre qu’une promenade à travers six chapitres, construits et découpés en vastes complexes labyrinthiques, aux multiples ramifications et au level design qui s'exprime plutôt bien - c'est un peu le propos caché du jeu.
À de rares occasions Ici et là, d’obscures (mais surtout subtiles comme à "Vivarium", à "NaissanceE", ou encore à "Labyrinthe" avec l'escalier d'Escher) références viendront casser la monotonie de l’aventure – pas si calme que ça puisque, le sound design révèle quelques petites surprises.
Coquet esthétiquement, on aurait aimé avoir une prise en charge du RayTracing. Si y a bien un jeu dans lequel cette techno est pertinente c’est bien dans celui-ci. On aurait apprécié aussi, que le perso se meut davantage plus énergiquement, il se traine un peu et c’est assez frustrant par moment.
Le gros point négatif finalement c'est que le solo dev annonce directement la couleur dans son texte de présentation (Steam), en confirmant qu’il n’y a aucun monstre ou intrigue particulière qui viendront secouer le joueur durant ses errements. C’est dommage, puisqu’il casse directement les appréhensions/questionnements qu’on aurait pu avoir. Il assume pleinement son jeu en tant que pur Walking Simulator, ce qui est honnête c’est vrai. Mais alors il aurait gagné à proposer une aventure à la "NaissanceE", mais ceci est un avis purement personnel.
Un jeu donc à réserver aux connaisseurs et amateurs du genre. Il n’en demeure pas moins, une curieuse et intrigante proposition, voire carrément la meilleure du genre, sans pour autant casser trois pattes à un canard (en plastique orangé), que cela soit dit.