Ayant découvert Portal lorsque celui était gratuit, on ne peut pas dire que celui-ci était alors à la pointe de la technologie.
Cependant, il était le 1er jeu Valve auquel je jouais et je ne m'en suis toujours pas remise.
Premièrement, il y a le gameplay. Un jeu amusant basé sur des puzzle et les lois de la physique, c'est déjà un sacré challenge.
Portal s'en tire bien avec des énigmes variées, qui tout en remuant les méninges ne dépasse pas là ligne rouge de l'énigme trop compliquée donnant envie d'abandonner le jeu.
Certains critiquent justement la trop grande facilité du jeu, mais les défis augmentent largement celle-ci.
Mais le plus frappant dans Portal, ce n'est pas son gameplay innovant, mais bien son histoire, et tous ceux qui sont passé à côté de celle-ci ont raté tout le génie du jeu.
L'histoire donc n'est pas livrée sur un plateau d'argent : elle se devine au cours de l'histoire.
Dans Portal, pas de cinématiques ni de dialogues. Et pourtant une profondeur scénaristique bien plus poussée que dans bien des jeux.
L'histoire donc, bien que remplie de points d'ombres, est très complète.
On découvre Aperture Science, une entreprise scientifique aux locaux délabrés, dont le commandement semble être abandonné aux "mains" d'un robot (une robotte ?), GlaDOS, nom ironique pour un robot non moins porté sur l'humour noir et l'ironie.
Il est d'ailleurs étonnant de voir un jeu produit par un studio américain si plein d'humour noir et d'ironie. Autant dire que les détracteurs de ce genre peuvent passer leur chemin.
Loin de moi l'idée de spoiler l'histoire aux quelques personnes n'ayant éventuellement pas encore joué au jeu et souhaitant le faire, je salue donc seulement la fin (ajoutée) du jeu, qui nous donne l'envie de plonger immédiatement dans Portal 2.
Le dernier point qui fait que Portal est justement bien plus qu'un jeu, c'est ses contenus additionnels.
On peut déjà parler du site aperturescience.com, véritable mine d'or pour les fans, qui, bien que depuis la sortie de Portal 2 est majoritairement constitué d'informations "non-canon", reste un très bon moyen pour les fans de découvrir encore plus l'univers du jeu.
On peux également évoquer l'ARG crée pour la nouvelle fin de Portal, d'une ampleur incroyable et je pense sans précédent.
Enfin, la communauté Portal est toujours très active, et nombreux sont ceux qui continuent de spéculer sur l'histoire riche de Portal 1er du nom, et de la saga Portal en général.
Le seul point noir de Portal est sa durée de vie, même les joueurs les plus mauvais pouvant le finir en moins de quelques jours.
Il serait cependant dommage de passer à côté de ce jeu pour si peu et de rater un des meilleurs jeux vidéos jamais crées (imo), et du non moins remarquable Portal 2.
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