Le joueur incarne un paumé à qui personne ne voudrait ressembler, qui voit toute scène de la vie quotidienne se transformer en fusillades absurdes. Aller chercher du lait à l'épicerie se transforme en boucherie. Si sur le papier c'est rigolo, le jeu provoque toute la vie quotidienne d'un américain moyen (pléonasme) et par extension d'un occidental moyen : le jour de paie, les courses, les différentes religions, les supermarchés et leurs guest stars absurdes... Il provoque et insulte, mais sans rien mettre derrière. C'est de la rébellion gratuite d'un ado occidental bas-du-front (pléonasme 2, le retour). Aucune narration, aucune morale, aucune proposition. Juste de la provoc.
Le jeu, interdit dans la moitié du monde connu, attire l'attention et attise la curiosité. Très pauvre graphiquement, il suffit d'une seule petite heure de jeu pour se rendre compte que le jeu tourne en rond, ne propose jamais rien de nouveau, aucune évolution. Rien que de l'absurde sans message, de la vulgarité et de la violence gratuite.