Quand Left 4 Dead rencontre Jurassic Park

J’observais l’avancée de ce petit jeu indé depuis pas mal de temps, après avoir vu quelques vidéos. Faut dire que le concept est plutôt alléchant ; On prend Left 4 Dead et on remplace tous les zombies par des dinosaures et on les confronte à des humains armés. Tous les joueurs qui rêvaient d’incarner un jour un T-Rex pour bouffer de la viande humaine vont être aux anges...

Comme dit juste au-dessus, Primal Carnage emprunte beaucoup à Left 4 Dead et particulièrement au second volet. Au menu on retrouve une équipe de mercenaires non limitée en effectif, composée de 5 classes : le commando black un peu brutal et gonflé aux amphets qui charcle à coup de mitrailleuse et de grenades, la scientifique subtile qui snipe et paralyse avec ses fléchettes tranquillisantes, l’indien qui fait dans le sonore avec son gros fusil à pompe et qui éblouit les ennemis avec ses fusées éclairantes, le chasseur qui prend au piège les bestioles avec ses filets et enfin le pyro qui allume le barbecue avec son lance-flamme.

C’est du côté dinosaures que l’inspiration Left 4 Deadienne s'en ressent particulièrement : Le T-Rex est un énorme dinosaure lent, mais qui fait très mal (le Tank), le raptor est très rapide et saute sur ses proies (le Hunter), le Dilophosaurus crache de l’acide au visage des mercenaires (le Spitter), le Carnotaurus charge ses victimes (le Charger) et pour finir, le Pteranodon ― seule classe originale du jeu ― qui vole et arrache les ennemis du sol pour les lâcher du ciel les faisant ainsi s’écraser comme de vulgaires morceaux de barbaque.

Pour l’instant Primal Carnage est plutôt fun même si l’intérêt reste assez limité. Il offre 3 maps exotiques, mais un seul et unique mode de jeu, le Deathmatch, qui devient rapidement bordélique à 24 joueurs. On en fait vite le tour, mais ça n’en reste pas moins rapidement pris en main et très amusant si on passe outre les défauts techniques (lags, bugs de map, etc…) qui seront corrigés dans un futur proche, on en doute pas une seconde. Et puis du DLC viendra combler les grosses carences du titre, on espère juste que ça ne devienne pas une habitude. A noter également que l’équipe du jeu est assez originale, elle est composée d’une vingtaine de personnes venant des quatre coins du globe et reste ouverte au recrutement.

Si vous avez attendu toute votre vie de pouvoir décapiter des humains à coup de dents longues comme le bras et de sauter en Bunny Hoppant comme un demeuré partout sur les maps avec un dinosaure, Primal Carnage vous rendra alors heureux, surement pour une courte durée, mais vous rendra heureux quand même.

EDIT : Le jeu semble s'étoffer avec le temps, il comporte plus de maps et de modes de jeu qu'à l'époque où je l'avais titillé.