Ivre, il critique PES 2014
L'Allemagne est championne du Monde et Konami l'avait bien compris en mettant le Bayern sur la jaquette. Non, sans déconner, quand on lance le jeu et qu'on se prend le Requiem de Verdi en pleine face, on s'assure tout d'abord que le câble est bien branché, qu'on a bien la bonne chaîne, mais on est vite rassuré par la présence d'un remix techno-brésilien. On demande ensuite quel est notre joueur favori, on crée son personnage, son équipe favorite, on passe par le menu Modifier pour remettre les noms. Konami a pris beaucoup de drogue, comme d'habitude.
Alors, je vois les petits malins arriver, déçus de leur FIFA 14 encore une fois soporifique (Konami <3), critiquant à vive voix : "Mais y aaaaa paaaaas leeeees liiiiiiceeeeennnncccess !!!!!!". Oui en effet. Et en fait on s'en fout maintenant, ça fait quatorze ans que Konami n'a pas les licences de la plupart des clubs anglais. Au moins, on a la Champions League, nah ! D'une façon plus pratique, la technologie est si folle aujourd'hui qu'il est maintenant possible de brancher des clés USB sur nos consoles... Incroyable... Et devinez quoi ? Des fous de PES s'amusent a recréer toutes les équipes ou joueurs manquants en un seul patch, transférable par clé USB. Certes, le contenu est instable en fonction des patchs officiels proposés par Konami, mais on peut faire une League Master avec son équipe de Ligue 2 favorite. Et quand on est auxerrois comme moi, c'est un argument non négligeable.
Plus sérieusement, l'édition 2014 signe l'arrivée du Fox Engine, proposant entre autres un meilleur moteur physique, ce qui se ressent vraiment dans la conduite de balle, les trajectoires des tirs et passe et les contacts. La différence par rapport au 2013 est flagrante. On critiquera alors l'IA, notamment en défense. Pour corriger cela, Konami a sorti un patch en Mai, soit 5 mois avant l'édition 2015, améliorant grandement les réactions des joueurs et avec une IA adverse un peu moins cheatée. On ajoute aussi le gameplay et ses passements de jambe presque instinctifs (avec les deux joysticks), ou encore cette bonne idée de gérer la motivation des joueurs : un attaquant devient démotivé s'il bute trop sur le gardien et inversement. On est vraiment devant un PES très confortable, le meilleur depuis PES 5 sans hésiter, Konami réussit ENFIN le portage de leur simulation sportive préférée sur 360/PS3, surtout depuis le mois de Mai dernier. A côté d'un FIFA stagnant et ses paquets de cartes, PES 2014 signe les bases d'un retour qui s'annoncera sûrement gagnant pour PES 2015.