Professeur Layton et la Boîte de Pandore par benton
Je pense que l'effet de surprise joue dans mon appréciation mais j'ai préféré le premier Professeur Layton. L'histoire de la boîte de Pandore est moins prenante que celle de l'Etrange Village (c'est bien de varier les environnements, et la seconde ville possède une superbe ambiance, mais au final l'histoire a moins d'unité). Et le final n'est pas aussi réussi et prenant que celui du premier opus. Je me rappelle encore des épreuves finales, bien dures, de l'Etrange Village, alors que le dénouement de la Boîte de Pandore arrive un peu vite à mon goût.
Concernant les énigmes je les ai trouvées plus dure que dans le premier épisode (pourtant, la plupart des avis que j'ai lu pensent le contraire). Je dirais qu'une bonne dizaine d'énigmes m'ont bloqué, malgré l'utilisation des indices, alors que dans le premier les indices permettaient quasiment à coup sûr de trouver la solution. D'un autre côté j'ai trouvé certaines énigmes de cet épisode un peu tirées par les cheveux, ou légèrement confuses, comme si en cherchant à renouveler le stock d'énigmes (ce qui est tout à fait louable) les développeurs s'étaient par moment perdus dans des choses trop complexes. Cela reste minoritaire mais c'est le sentiment que j'ai eu par moment. Sinon, je ne sais trop quoi penser concernant les quelques nouveautés. J'ai bien aimé le jeu des différences. Préparer le thé est sympathique mais trouver les recettes est laborieux (on est obligé de tester toutes les combinaisons). L'entraînement du hamster reste anecdotique.
Enfin, je chipote mais vu que la formule est identique au premier Professeur Layton, je m'attarde surtout sur les détails car le reste est toujours aussi bon. L'esthétique est superbe, le charme opère encore à merveille, le doublage en français est très réussi, en bref le plaisir de pénétrer à chaque fois dans l'univers du Professeur Layton demeure intact et c'est le plus important. J'ai retrouvé ce petit côté addictif, l'envie de se mesurer sans cesse aux énigmes suivantes jusqu'à en voir le bout...