Evidemment, il est difficile de faire pire après le premier opus qui était véritablement chiadé.
Celui-ci n'est pas exempt de défaut mais il faut lui reconnaître que Radiant Games a su apprendre de ses erreurs.
Assez fâcheux de voir que le studio fermera ses portes après ce dernier jeu, qui n'est ni trop bon ni trop mauvais. Il a des failles mais si on devait le comparer à Batman Arkham Origins qui sortira un an plus tard, bourrer de problèmes, alors on peut estimer que son temps de jeu est rentabilisé.
Mais imaginez un petit open-world qui, non loin d'être assez vatse, a décidé de couper sa carte en 3 régions uniquement accessible via une seule et unique voie d'emprunt. Un cache misère mais qui évite que la map soit vide et faussement organique comme son prédécesseur.
Mais imaginez encore des collectibles, ces fameux collectibles qui peuvent être ridiculeusement inutile, n'apportent aucun intérêt ni attarction si ce n'est la complétion. Bien eh bien maintenant vous bazardez cette idée si facilement ancré (même encore aujourd'hui hélas) où non seulement la récolte de ses collectibles s'avèrent plus simple. Grâce à une capacité implicitement suggéré par le jeu par pulsion sur la carte, ce qui vous donne une petite portion à fouiner, avec au moins 3 catégories différentes, dont 2 plus agréable.
Mais en plus de cela, vous complétez la palette de vos capacités, vous rendant certes à la fin assez pété mais au moins ça valait le coup de se balader.
Pour ce qui est de la balade, parlons-en.
Bien que l'IA puisse être aux fraises, le côté organique est plus palpable, sachant que nous avons 3 zones différentes:
- la zone jaune, zone de départ, avec un ptit effet ironique confinement à l'américaine sous couverture de totalitarisme.
- la zone verte, plus tranquille et plus sécurisée.
- la zone rouge, bien plus vivante par la scène post-apo laissée par le premier opus où on peut apercevoir humains aka le Blackwatch affrontant de sa force militaire et armé face aux infectés.
C'est difficile de ne pas jubiler devant des tourelles automatiques postés sur des bastions qui font pleuvoir leur balle sur les infectés passant les rues.
Plus étrange encore, de voir que des civils encore perdus dans cette zone se retrouvent dans les rues mais sur les toits. Et je vous laisse imaginer la surprise de voir un de ses civils se retrouver sur le bord du toi en décidant de se suicider de façon cyniques (ptit bonus de ragdoll qui rebondit).
Alors oui, le pathfinding est parfois un peu brisé sur certains endroits, oui parfois la maniabilité peut être un peu capricieuse (le retour des sauts de cabri, d'un héro qui se traine au début), oui parfois les animations ont du mal à s'enclencher (juste typique du gain de niveau ou de perks mais par animation, ce qui fait que celle-ci a du mal par moment), oui le scénario est classique et la cohérence peut tout aussi bien se faire la malle tout comme la retenue.
Oui clairement il n'est pas exempt de défauts encore une fois mais il fait largement le taf en terme de jeu pour le côté fun. Certes la rejouabilité sera difficilement convaincante après avoir fini le jeu mais il faut son poids de petit jeu défini comme une suite par un premier jeu chiadé qui a coûté la mort du studio pour n'être qu'une petite friandise sans trop de prétention qui apportera sa suffisance et sa petite variété à qui voudra la saisir.
Puisque oui, les pouvoirs ont une meilleure impression d'utilité et de jouabilité, surtout pour le pouvoir des tentacules qui a véritablement un côté très graphique dans son gameplay avec la masse critique et les bio-bombes. Le style est assez plaisant.