Dur, dur, dur. C’est un moment difficile pour moi de mettre ces trois minables étoiles au dernier jeu d’un des meilleurs studios de jeux vidéo. Jusqu’à aujourd’hui, aucune déception. Max Payne et Alan Wake sont au Panthéon de mes jeux culte comme quoi, tout arrive…
En premier lieu, j’admire cette envie d’innover, de marier série avec le jeu vidéo. Raté pour certains , ils ont au moins le mérite d’essayer et c’est pour moi au final l’un des points les plus positif de Quantum Break : leur mini série est réussie et j’ose même dire qu’elle sauve le jeu.
C’est un secret pour personne, le jeu sur PC est crado. Le jeu tourne très mal même avec du bon matos. J’ai été obligé de jouer avec « l’optimisation PC haut de gamme » activée qui pour faire court affiche le jeu en 720P avec un upscale dégueu. Mouais, moi non plus je comprend pas ce que le « Haut de gamme » vient faire ici.
Question histoire et scénario c’est du tout bon, j’adore les histoires abordant les manipulations du temps. On pourra noter quelques d’incohérence dans les événements mais rien qui ne gâche vraiment l’expérience même si sur le coup ça fâche un peu.
D’ailleurs puisque j'y suis, plusieurs choses me fâche à divers degrés. Pourquoi nous faire jouer Jack Joyce ? J’avais envie de jouer Burk (le badass qui cache sa vrai vie à sa femme), Beth (la badasse énigmatique) ou Hatch (le mec pas clair qui joue sur plusieurs tableaux), pas cette coquille vide en outre quasi absente de la série !
Pourquoi liquider le grand méchant 2 minutes via la mini série ? Remedy, vous pensiez vraiment que c’était une bonne idée ? Que j'avais pas envie de le faire moi-même ?
Quand on me propose une mini série pleine de tension, manigance et d’action, pourquoi m’offrir un gameplay hors fusillade qui se limite presque à activer des consoles/interrupteurs ?
Dernier grief et le plus grave pour moi. Le jeu n’a plus le même sens si vous ne regardez pas la série. Des personnages sont introduit dans la série mais aucunement en jeu, tout comme certains événements ou comportements de personnages qui n’ont aucun sens si vous zappez cette partie.
Autre problème si Remedy a pensé son jeu en deux parties indissociables, comment être certains que la série sera toujours disponible au-travers des années puisqu’elle est apparemment en streaming ? Si non, n’y aura t-il plus d’autre choix que d’avoir une œuvre tronquée et donc trompeuse ?
Quantum Break n’est pas digne de ses aïeux, il reste cependant une aventure intéressante au background extrêmement fournit (surtout si vous aimez lire pendant des heures des email) aux échauffourées un chouïa mollassonnes.