A éviter à tout prix !!!! même 5 euros c'est déjà trop !
C'est la nostalgie une fois de plus qui a agit en me poussant à acheter pour seulement 5 euros ce Rayman 2 sur le PSstore. J'avais quelques bribes de souvenirs de ce jeu que j'avais à l'époque sur la N64. Je me souvenais que je l'aimais bien, même s'il ne m'avait pas autant marqué qu'un Zelda ou un Goldenneye. Y rejouer a détruit complètement cette nostalgie. Est-ce un mal ? Est-ce un bien ? Je ne saurais y répondre.
L'erreur a été de jouer à la version Sony qui est un portage de mauvaise qualité de la première version d'Ubisoft, car comme Sens Critique me l'apprend à l'instant (et comme je l'avais deviné petit à petit en cours de jeu) cette version de Sony est bien plus courte que la version originale. J'avais par exemple des souvenirs d'un niveau avec un T-Rex robot qui essayait de nous écraser, que je n'ai pas revu dans cette version.
Donc des niveaux courts, vraiment trop courts, c'en est même ahurissant. Mais le problème n'est pas seulement la durée du vie du jeu, c'est aussi le jeu en lui-même. On a de la plate-forme bête et méchante avec très peu d'idées, sachant que quatre ans plus tôt Mario 64 faisait largement mieux dans le même genre, et que deux ans plus tôt Banjo-Kazooie faisait encore mieux, Rayman 2 sur play est une grosse régression vidéoludique. Alors certes, de temps en temps il y a bien quelques idées qui sont sympas (genre les missiles chevaux sur lesquels on monte, les niveaux de glissade, les niveaux à faire dans les airs) mais elles se répètent comme si elles suffisaient amplement au point de nous les resservir à de multiples reprises. Au final j'ai torché le jeu en quelques heures. A la fois court, chiant et facile, du vrai easy-game dans lequel on tue le Boss final les doigts dans le nez à tel point que c'en est énervant.
Je me dis quand même qu'à l'époque les détenteurs d'une Playstation se faisaient bien baiser en achetant ce jeu, en comparaison des joueurs de N64. Ce qui confirme une fois de plus la qualité incontestable de cette dernière qui comptait peut-être peu de jeu, mais également peu de déchets.