John Marstwood by Rockleone
Adepte du western spaghetti depuis de nombreuses années. Et plus précisément du trio gagnant Leone/Eastwood/Morricone, je ne pouvais évidemment pas passer à côté de RDR lors de sa sortie. Et pourtant l'histoire a plutôt mal commencé, après seulement quelques heures sympathiques mais loin d'être transcendantes , mon jeu a tout simplement grillé dans ma console, me laissant un goût amer.
Ce n'est que quelques mois plus tard que je me suis décidé à racheter le jeu et reprendre ce que j'avais commencé pour finalement le terminer en un petit week-end. Une décision judicieuse, au vu de la qualité tout simplement magistrale de ce titre, au préalable, je n'avais finalement entre-aperçu qu'une minuscule partie de l'iceberg.
Dès l'arrivée au Mexique la donne est différente, coucher de soleil superbe, plan magnifique, ne laissant filtrer que les bruits de sabots ne notre fier destrier et une musique de rêve qui fusionne littéralement avec l'ambiance du moment. Dans ces cas là, on pose la manette, on se tait, on contemple et on remercie Rockstar dans sa tête pour ce grand moment vidéo-ludique que nous venons de vivre. La suite réserve également son lot de surprises et de grands moments d'émotions, jamais de surenchère, tout en retenue, l'effet est encore plus profond et percutant. Un des rares jeux que j'ai eu envie de finir à 100% sans forcer rien que pour profiter plus longuement du charisme de John Marston et de cet univers si vivant.
Je n'ai pas vraiment envie de développer sur le gameplay, la bande son ou d'autres détails techniques, sachez juste que RDR est une expérience unique à vivre au moins au moins une fois pour tout gamer qui se respecte.