Ce jeu ne plaira pas aux fanbois qui pourront toujours aller pleurer sur des forums spécialisés.
Pour les autres, RE7 propose un version revisitée du concept premier de Resident Evil, à savoir que le personnage principal est perdu dans une énorme baraque et qu'il va devoir résoudre des énigmes de niveau CM1 pour pouvoir avancer et débloquer des portes avec des clés stylisées, le tout avec un manque palpable de munitions, ce qui pousse à souvent éviter les ennemis plutôt qu'à les affronter. Sauf que cette fois-ci, tout se fait à la première personne et que les phases scriptées sont nombreuses afin d'appuyer sur l'horreur - au détriment de la rejouabilité.
Après deux épisodes désastreux pleins d'explosions et de zombies parachutistes, Capcom a voulu recentrer son propos sur la peur : le résultat est un très bon jeu d'horreur avec une ambiance malsaine ultra-travaillée inspirée des slashers (comme Massacre à la Tronçonneuse entre autres) et des antagonistes remarquables, et si les deux dernières heures sont plus faiblardes et moins inspirées, cela n'enlève rien à la qualité de l'aventure. Qu'on se le dise, on est loin, très loin, d'un Outlast et la comparaison entre les deux jeux n'est justifiée que par la vue à la première personne.
Le must étant d'y jouer en VR pour découvrir l'une des plus terrifiantes expériences qu'on puisse trouver dans les jeux vidéo, du jamais vu. Il s'agit du premier AAA intégralement pensé pour la VR, et s'il y a quelques petits couacs (l'inventaire et les sous-titres qui rentrent dans les murs/objets), Capcom prouve que la VR peut apporter beaucoup à certains genres de jeux.
Hâte d'en avoir un peu plus à se mettre sous les dents.