Que dire si ce n'est quelle déception.
Si la première partie du jeu m'avait plutôt convaincue avec ses énigmes (bien que faciles), la poursuite constante dans l'immense ferme des Bakers qui fait échos au Manoir de RE1, le côté FPS qui marchait assez bien (surtout en VR mon Dieu !) et le mystère qui planait sur cette nouvelle infection ; la seconde partie m'a laissé un souvenir glaçant, celui d'un échec total.
Une ambiance complètement pourrie dans des décors qui le sont tout autant. Des redits sur des énigmes et des décors mais surtout ! Le fameux caca partout sur les murs dans tous les sens dans les humains les habits la bouffe les insectes ton livre de maths la brosse à dents de papa etc etc.
J'ai rarement souvenir de m'être autant emmerdé sur la fin d'un jeu, et pourtant j'en ai finis des bouses. Mais là tout est naze, les flash-back pétés, la cassette obligatoire du bateau qui est chiante à en crever, les apparitions de la gamine qui ne font pas peur pour un sous, le combat final (est-ce qu'on appeler ça un combat d'ailleurs ?) et l'imitation très réussi par contre de mamie fauteuil en étron.
C'est très dommage, je pense que le jeu aurait eu plus d'impact et aurait été meilleur si on ne nous avait pas sortie une énième fois le coup de l'expérience raté qu'on bouffe à toutes les sauces depuis RE1 dans une nouvelle époque, peut-être que simplement faire quelque chose qui se serait passé en parallèle des événements de Raccoon aurait suffit et qu'à la place des monstres cacas on se serait mangé du bon vieux zombies.
Les montres caca parlons-en d'ailleurs, le bestiaire du jeu est extrêmement pauvre, un seul monstre qu'on duplique une fois avec une grosse main pour te palper les couilles, une fois en mode Golum et une fois en mode gros porc qui te vomis dessus, le classique finalement.
Après est-ce que juste remplacé ces étrons géants par des zombies aurait amélioré le bestiaire ? Non évidemment, mais ça aurait eu le mérite de faire écho aux belles année de la licence.
J'attends bien mieux du prochain, si prochain il y a.