Permis poid lourd spécial 50hz
OK 5 c'est dure comme note mais merci de ne pas me fist** dans les coms avant d'avoir lu ce qui va suivre.
Déjà, je finis le jeu 12 ans après sa sortie: depuis pas mal de choses se sont passées dont surtout 2 resident evil et un 4 ème épisode considéré encore aujourd'hui comme le meilleur de la série. Pour moi, ce dernier c'est l'exact opposé de l'opus Code Veronica: rapide, non linéaire, original dans ses boss, et surtout, diversifié dans ces environnements !
Car oui, "oh seigneur Dieu" (Mr Slave inside), que ce jeu est répétitif. Je ne sais pas qui a construit les décors et les énigmes mais cette personne doit être enfermée au plus vite avant que le méfait soit reproduit! Jugez plutôt: une pauvre carte, 3 bâtiments et 5 heures de jeux enfermé à faire des allers retours pour aller chercher une corde qui débloquera le bidon d'essence avec lequel l'on pourra alimenter une machine nous permettant à son tour d'obtenir une clef pour ouvrir un casier renfermant une carte rouge... Mais attend il faut une carte bleue aussi?! AU SECOURS!! Impossible de ne pas reprocher un tel cheminement aussi téléphoné, artificiel même en 2000. On va me dire : « Mais attend, y'a la base en Arctique aussi ! ». Sérieusement, cette base c'est du même acabit : allers-retours au milieu de zombis aussi virulents que du shamallow grillé... Je suis bien conscient que ce gameplay soit le sel de l'expérience Resident evil (les premiers opus j'entends) mais quand même ils auraient pu nous proposer quelque chose d'un peu plus neuf (Resident evil 4 ?) et d'un peu mieux localiser aussi : le jeu est d'une lenteur affligeante pour la version pal (oui je suis ringard je joue à la version européenne...).
Concernant l'histoire : je la trouve plutôt bien amené et supérieure en terme d'intrigue aux 3 précédents opus. Car oui on y trouve beaucoup de références à des films genre Psychose d'Hitckok tout ça tout ça...De même, l'histoire des Ashford et plus particulièrement des jumeaux, est vraiment malsaine, dérangeante. Malheureusement, là encore, le tableau n'est pas parfait car malgré le fait que les personnages sortent des sentiers battus (hormis Steeve ou la merde qui chie une merde), la mise en scène est tout bonnement pitoyable et gâche tout le potentiel du scénario. Et encore le mot n'est pas assez fort : on se croirait dans un téléfilm US des 80's. Je n'avais jamais vu de cinématiques aussi kitch (au secours Steeve qui drague Claire) et des persos principaux aussi peu charismatiques : mentions spéciale à Claire et Chris qui viennent tout 2 de Boulogne sur Mer quand on voit leurs tronches !
Et dire qu'il y a des gens qui chialent en entendant « FATHEEEEEEEEEEEEEEEER ». Sérieusement...