J’ai longtemps pensé que R4 était juste un jeu benchmark (un peu comme Crysis à une époque) dont le seul but était de montrer de ce qu’on pouvait tirer au maximum des jeux PS1. Il est vrai que l’on peut tirer un plaisir très superficiel de R4 : il est vraiment magnifique visuellement et les musiques sont tantôt très smooth ou un peu technoïde. Niveau gameplay, on est sur un système très arcade où on enchaine les courses en débutant à la dernière position mais nettement moins difficile et cruel que la difficulté que l’on trouvait habituellement sur les bornes d’arcade.
Visuellement, j’insiste, le jeu est incroyablement beau et cela tient à mon sens uniquement à la gestion de la lumière. Tout se joue sur des lumières rares comme celle d’un levé de soleil, d’un crépuscule ou de l’éclairage d’un tunnel. Cela créer une véritable atmosphère très différente de beaucoup de jeux de courses qui favorise la lumière du jour.
Fan aussi sur les éléments de dialogues entre les courses qui donnent la parole à des chefs d’écurie automobile qui vous « roast » à cœur.
Si vous voulez passer 2 heures très smooth, je vous recommande de lancer R4 en mode facile, puis moyen (après ça devient un peu agaçant) et sit back and relax.