Robocop, le film, c'est une once de finesse dans 100 grammes de bourrinage. Robocop, le jeu, c'est juste du bourrinage. Oublié les histoires d'humanité, de conflits homme/machine et autres paraboles christiques. Ici, vous êtes Robocop, le shérif du futur qui casse du vaurien comme d'autres collectionnent les timbres. Soit une quasi machine sans conscience, exact opposé de l'évolution que connait Murphy dans le film. Mais passons...
Le jeu est un shoot vue de coté. Robocop avance flingue à la main et défonce tout ce qui bouge en face de lui. Il se recharge de temps à autres grâce à la nourriture pour enfants qui traine dans ces banlieues mal famées. Quand le stage est terminé, un boss fait son apparition, souvent un ED 209.
Le plus intéressant dans le jeu tient aux phases intermédiaires. On se retrouve en vue subjective à devoir dégommer des cibles ou des vauriens ayant pris des innocents en otage. Un temps limité et la présence de civils rend ces séquences un peu plus excitantes que les phases bêtement shoot em up. Des puzzles à base de portraits robots apportent également un peu d'originalité à l'ensemble.
L'un dans l'autre, ça ne monte pas très haut mais ça se laisse jouer.