''De l'exposition constante au danger nait le mépris à son égard'' Sénèque
La ''Zone'', c'est ça : une troupe de chien qui vous poursuit, une petite région radioactive, une anomalie qui vous fait exploser en morceau, et pour finir, exténuez une petite troupe de bandits sans scrupules qui vient nous finir… Bref, la Zone, c'est l'enfer sur terre (en clair, un bon survival comme on les aime !)
Il est donc question d'une région représentant les 40 km² que l'URSS a cloisonnée du reste du monde après 1986, la catastrophe de Tchernobyl. C'est ainsi que vous jouerez le rôle d'un sale type se réveillant d'un espèce de coma avec comme seul but dans la vie : tuer un certain ''Strelock''. En effet, étant amnésique, chez un marchand aussi honnête qu'un politicien, et avec pour seul objet, un ipad de l'époque vous indiquant votre seul et unique objectif, vous n'avez pas 36.000 trucs à faire ! Et comme de part hasard, vous n'avez presque rien sur vous, et l'univers dans lequel vous vous trouvez est plus qu'hostile ... Si vous continuez dans cette lancée, ce serait un peu comme se balader dans Harlem avec une pancarte ''je hais les noirs'' (petite pub pour Die Hard en passant). C'est pourquoi vous devriez suivre ce gentil marchand, qui vous utilisera alors comme l'aigle Américain utilise pour des fins ''démocratiques'', le pauvre petit Venezuela sans défense …
Bref, dans la zone, on y survit comme ont peut, et au final, même le pire asocial va devenir amoureux des gens, tant la compagnie humaine (qui ne veut pas vous tuer) est agréable ! C'est ainsi que je n'ai jamais autant aimé la langue ukrainienne que lorsque je l'entendais au coin du feu, après avoir passé une après midi poursuivie par des sangliers ou des pseudo-chiens. Tout cela pour finir avec un saucisson, une vodka et une guitare à la main à trois heure du mat' !
Et plus on avance, plus les monstres et l'univers de la Zone deviennent aussi étranges que dangereux. Heureusement d’ailleurs que Sidorovich est là pour nous vendre trois balles de makarov au prix d'un rubis de la taille d'une main ! Qu'est ce qu'on ferait sans lui sinon ?! Peut être comme d'habitude remarque ... On pillerait des cadavres pour avoir deux cartouches de canon scié, ou on jouerait à l'acrobate sur une poutre à 200 mètres de haut, le tout pour avoir deux boites de conserves et un médikit (très utile soit dit en passant contre les morsures de chiens).
Bref, et puis au pire, on a toujours de la vodka pour lutter contre la radioactivité omniprésente aux alentours de Tchernobyl, c'est déjà ça …