C'est la larme a l’œil que je vais vous parler de Stalker : Shadow of chernobyl.
Stalker prend place dans les environs de Tchernobyl après la terrible catastrophe de 1986 que tout le monde connait.
En 2006, une seconde explosion a lieu créant des phénomènes étranges (anomalies) et rendant la faune et la flore extrêmement hostile.


Après une cinématique plutôt mystérieuse, le jeu nous met dans la peau d'un pauvre gusse (pour ne pas dire clodo) retrouvé par chance au milieu des cadavres par un homme, visiblement un Stalker. L'homme nous dépose chez Sidorovich, qui semble être le chef du coin. Puis nous nous réveillons, un PDA a la main et un tatouage sur le bras gauche.


On ne sait pas grand-chose, a part le message sur le PDA, « Kill The Strelok » et le tatouage « Stalker » sur le bras…
Me voila debout, en face du fameux Sidorovic. Une espèce de gros porc aux yeux globuleux. Il me raconte deux trois conneries, et me propose du boulot.
La discussion terminée, me voilà dehors, en face d'un village en ruine. Les jumelles a la main. Petit coup d’œil rapide a l'inventaire : un couteau, makarov et....des boulons ?! Des boulons ? Mais qu'est ce que c'est que cette merde ! Qu'est ce que je vais glander avec des boulons ? C'est un jeu de mécanicien ou quoi ?
Bon bref, j'ai un flingue, c'est tout ce qui compte ! Je commence à m'avancer vers le village, quand une espèce de taré me tombe dessus ! Il me braque avec son canon scié, puis me gueule dessus en Russe. Je panique ! Mais, qu'est ce qu'il me veut ce con? Dans la panique, je sors mes jumelles et…Hein? Ah il voulait juste que je range mon arme.
Ok, continuons. Je dois trouver un certain "Loup". En avançant dans le village, un homme me fait des signes, c'est Loup. Pendant la conversation, un son agréable me titille les tympans, une guitare. Curieux je coupe cours a la conversation, puis je me retourne. Un homme près d'un feu camp, joue de la guitare. Je m'approche de lui, puis je m'assoie a côté, et je l'écoute. Deux autres hommes s'assoient à côté de nous, l'un sors un énorme saucisson à l'ail qu'il dévore à pleine dent, l'autre sort une bouteille d'alcool, visiblement de la vodka. Puis nous voilà tous les 3 près du feu, a écouter le guitariste ! Soudain, un cri horrible perce la musique ! Tout le monde sort son arme, une horde de chien court à grand pas vers le village ! Les hommes armés n'hésitent pas à faire feu sur ces pauvres bête affamées ! Une fois la tuerie terminée, je décide de suivre mon objectif et de rejoindre un autre homme que Loup m'a indiqué.


Voila a peu près le début du jeu…


Dès les premiers pas dans la Zone, on ne peut que rester pantois devant une telle maîtrise artistique. Même si en 2007 le jeu pouvait paraître un peu faible techniquement, notamment au niveau de la végétation, une émotion incroyable se dégage des ses décors tristes et désolés. On a l’impression d’être vraiment sur place, chaque décors a comme une histoire à raconter sur la vie avant la catastrophe ! Rien n’est laissé au hasard.
Même si toute forme de vie ancienne semble anéantie par la catastrophe, une autre est venue au monde. Chaque personnage a sa petite existence, on croise souvent un petit groupe de Stalker sur les routes, entrain de rire autour d’un feu avec une guitare et une bouteille de vodka. Il y’ a une routine dans la Zone, et être complice de ce spectacle est merveilleux !
Même si certaines zones semblent « vivantes », certaines le sont beaucoup moins. Je pense aux sous terrains et aux labos X16 et X18, ces passages sont EXTRAORDINAIRE ! Jamais dans un jeu je n’ai ressenti un tel sentiment de solitude et d’étouffement…
La ou Stalker se démarque des autres FPS, c’est grâce a sa petite composante RPG. Ici pas d’arbre de compétence incompréhensible, juste un inventaire, un système de poids, de la monnaie, des dialogues, des tonnes d’armes et objets, une multitude de quête secondaire et une fin a choix multiple. D’ailleurs la vraie fin est géniale ! Je vous conseille vraiment de prendre votre temps pour la découvrir.


Stalker, propose un gameplay très classique mais relativement HardCore quand on commence a hausser le niveau de difficulté.

Au début, les armes sont vraiment nazes et tirent absolument pas droit, ou s'enraillent au bout de deux balles. Beaucoup de mes connaissances se sont d'ailleurs arrêtés a cause de ça...Rah les cons !
Mais très vite dans le jeu, on trouve des armes beaucoup plus puissante et en meilleurs état... Et le jeu devient vraiment intéressant.
Même si notre équipement est meilleurs, et bien celui des ennemis aussi...
!
Très souvent a petit prix sur Steam, jetez vous dessus !

Boumagouelle
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Top 10 Jeux vidéo et Les meilleurs FPS solo

Créée

le 7 mars 2014

Critique lue 732 fois

2 j'aime

1 commentaire

Boumagouelle

Écrit par

Critique lue 732 fois

2
1

D'autres avis sur S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl

S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl
-Alive-
10

Pourquoi Stalker m’a autant marqué ?

J’ai découvert Stalker l’année de sa sortie, prêté par un ami dont les goûts m’apparaissaient obscures à l’époque (et qui m’apparaissent aujourd’hui comme le summum du bon goût, puisqu’il m’avait...

le 22 févr. 2019

21 j'aime

26

S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl
Pimprenelle
9

Critique de S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl par Pimprenelle

STALKER, ca a d'abord été une grande promesse: en 2004, l'annonce d'un FPS/RPG dans l'univers reconstitué et ouvert de Tchernobyl, accompagné des premiers visuels, suscite l'intérêt. Et puis ca...

le 24 sept. 2010

18 j'aime

4

S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl
Rhyslex
10

Bienvenue dans la Zone.

AAAhh! La zone, à ce mot mon coeur s'affole en même temps que mon compteur Geiger planqué au fond de mon sac à dos et coincé entre une boîte de corned beef et mes chargeurs de revolver, la zone n'est...

le 20 juin 2011

11 j'aime

1

Du même critique

DUSK
Boumagouelle
5

Boarf

Alors la... Je ne comprend, mais alors absolument pas l'engouement autours de ce Dusk. Le level design étant extrêmement aléatoire passant du bon au franchement mauvais et il faut bien avouer que...

le 21 janv. 2019

5 j'aime

2

The Vanishing of Ethan Carter
Boumagouelle
5

J'ai mal...

Les développeurs ont fait un travail fantastique techniquement. La nature est criante de vérité, les bâtiments sont détaillés dans les moindres recoins et les intérieurs sont magnifiques ...

le 26 sept. 2014

5 j'aime

5

Doom Eternal
Boumagouelle
5

Quand Doom est devenu un jeu pour gros beauf

Doom Eternal m'a donné l'impression d'être au Hellfest, enfin ce qu'est devenu le Hellfest. Un enrobage imbuvable qui en fait des caisses. Tout ça pour montrer a quel point le metal c'est cool et...

le 5 juin 2020

4 j'aime

4