Suite directe du premier volet sorti quelques mois seulement auparavant, DDS 2 nous plonge directement dans le monde du "Nirvana" évoqué d'innombrables fois dans DDS premier du nom et véritable but de Serph et de sa tribu.
Et il s'avère que le "Nirvana" n'est pas le paradis auquel pouvaient s'attendre nos héros. Véritable continuité du premier opus, voulue ou non, DDS 2 apporte avec lui quelques petites nouveautés sympathiques mais souffre cependant d'un manque d'innovation dû à l'intervalle de sortie entre les deux jeux, je suppose.
Le monde auquel sont confrontés nos héros recèle une bien triste réalité, une éclipse a en effet remplacé le Soleil qui de ce fait envoie sur le monde du Nirvana ses rayons malsains, pétrifiant ainsi tous ceux qui y sont exposés sauf ceux qui sont atteints du virus du Démon. De surface, le jeu ne laisse rien paraître mais il contient en fait une histoire captivante à des lieues de ce que l'on pouvait imaginer après la fin du premier épisode. Ajoutez à cela une très bonne mise en scène et vous avez là une parfaite complétion du premier opus.
Cependant, il est vrai que le jeu ne bénéficie plus de son effet de surprise et peine à se renouveler dans son contenu. Le système de combat est toujours aussi bien ficelé avec un système de mantras amélioré rendant la stratégie encore plus intéressante. Malgré tout, les combats aléatoires sont toujours aussi nombreux et parfois (ENCORE !) les attaques surprises s'avèrent létales. La difficulté est toujours au rendez-vous et les développeurs ont été très intelligents de ce côté-là, en instaurant une difficulté globale crescendo, histoire de se faire la main sur quelques monstres pendant une bonne dizaine d'heures de jeu avant de pouvoir passer aux choses sérieuses. Les nombreux Boss fights sont très nerveux si l'on n'anticipe pas un minimum et il est requis à certains moments de faire du level-up.
Les environnements sont cette fois un gros point noir au tableau, très répétitifs (comme le premier...) mais ne bénéficient plus de l'atmosphère assez spéciale qu'offrait le Junkyard en dépit d'une OST de qualité (D'ailleurs la musique du boss final est juste épique !). Comme souligné dans ma première critique, le jeu puise de nombreuses références dans l'hindouisme et dans la mythologie et les nombreuses annotations disponibles sur internet sont vraiment très intéressantes btw.
Très bonne suite et conclusion, DDS 2 reprend pour ainsi dire énormément de choses de son aîné sans pour autant le transcender mais parvient malgré tout à nous proposer une suite digne de DDS 1 même si, et j'insiste sur ce point, beaucoup de choses auraient pu être améliorées, surtout quand on voit à quel point le 1 était réussi, on était en droit de s'attendre à mieux.