Plus grands frissons de mon enfance
Que de souvenirs avec Silent Hill !
Pour l'époque, le jeu était scandaleusement bien réussi tant sur le plan graphique qu'au niveau de l'ambiance. Gore, miteux, inquiétant, brumeux... L'ambiance était incomparable (pour l'époque, encore une fois). Surprenant, déambuler dans cette ville désespérément vide de présences humaines (et les seuls humains que l'on pouvait rencontrer ne faisaient qu'accentuer l'anxiété dont on était déjà saisi) provoquait de nombreuses surprises rarement agréables...
Bon, d'accord, j'y jouais lorsque j'avais 11 ou 12 ans, mais quand même, ce jeu m'a profondément marqué. Mais rassurez-vous, je ne suis pas devenu psychopathe, hein ! Seulement les émotions que j'ai pu ressentir en prenant la manette étaient si fortes que je m'en souviendrai certainement toute ma vie.
Tiens, la manette justement, parlons-en. Les meilleurs souvenirs que je garde de Silent Hill sont ceux que j'ai eu en y jouant avec un ami, lorsque tout le monde dort, en pleine nuit, et que les seuls bruits que l'on peut percevoir sont ceux qui émanent de la télé. Mais émanent-ils vraiment de la télé ? Nous nous baladions donc, l'angoisse aux tripes, dans cette ville abandonnée et déchue emplie d'une brume terriblement inquiétante propre à dissimuler n'importe quelle créature démoniaque qui n'attendent qu'un moment d'inattention de notre part pour nous attaquer par derrière. Combien de fois nous sommes-nous balancé la manette car on avait trop peur ?
Non, vraiment, Silent Hill restera toujours inoubliable.