Contexte : dans l’attente de recevoir mon exemplaire du Remake de Silent Hill 2 sur PS5 – en rupture de stock au moment où j’écris ces quelques lignes ! – je me suis lancé par dépit sur les deux épisodes Silent Hill sur PS2 que je n’avais pas encore fait complètement. Après environ 7-8 heures de jeu, mon avis sur Origins, donc !
Même si cet épisode n’a pas été créé par la team à l’origine des 4 premiers Silent Hill, j’y ai malgré tout retrouvé l’essentiel des caractéristiques de la série. Origins reprend sagement le même principe : la ville dans le brouillard, les décors angoissants, les créatures horrifiques, le sentiment d’être plongé au beau milieu d’un cauchemar maléfique. Le scénario est un peu plus simpliste que d’habitude mais moi, ça ne m’a pas dérangé plus que ça, et Travis est un personnage plutôt sympathique. Graphiquement, l’esprit Silent Hill est respecté, mais les textures sont moches et l’ensemble manque souvent de lisibilité dans les environnements fermés. La bande son est toujours aussi kitch mais soignée.
La maniabilité est malheureusement digne d’un jeu datant de 1995 (alors qu’il est sorti en 2008). Travis est trop lent est trop rigide, en plus de s’essouffler trop vite, et les menus mettent une bonne seconde à s’ouvrir à chaque fois, ce qui est pénible à la longue. Cela dit, c’est toujours un plaisir de retrouver cette carte qui s’annote toute seule !
Niveau level-design, c’est du « bien-sans-plus », pas mauvais mais pas toujours très passionnant ou agréable à faire. Certains collectibles auraient gagnés à être plus visibles, et quelques allers retours sont assez pénibles – surtout quand on est obligé de passé d’un « monde » à l’autre. Le bestiaire est très fade et ne se renouvelle pas, et les phases d’action sont inintéressante - moi, j’ai surtout essayé de faire mon mieux pour esquiver les ennemis autant que possible et ne pas m’embêter. Enfin, personnellement, j’ai trouvé les énigmes plutôt au même niveau que les autres Silent Hill sur PS2 : assez bien trouvées. Je n’ai pas réussi à tout trouver tout seul (la date, au secours !) mais, au fond, rien n’était insurmontable.
J’ai donc trouvé que ce Silent Hill Origins est un épisode passable et relativement soigné (il s’agissait seulement d’un jeu PSP, à la base !) mais loin d’être indispensable, à réserver aux fans du genre pas trop exigeants.