S.O.S : The Final Escape, connu au Japon sous le titre de Zettai Zetsumi Toshi, est un survival horror... sans zombies. Non, ici, l'ennemi, c'est tout l'environnement. La ville, victime d'un gigantesque tremblement de terre, subit de sévères répliques. Il faut savoir progresser vers un point en ville où vous pourriez être sauvé.
Le jeu propose, et c'est un plaisir à part entière, une exploration souvent renouvelée des décors urbains. Planchers penchés, éboulements, petites ouvertures, immeubles fendus etc. Les secousses telluriques, scriptées, viennent perturber la progression. Des pans entiers d'autoroute s'écrasent, des rayons de supérette s'écroulent, des colonnes cèdent sans prévenir, des véhicules chutent, des ponts de fortune cèdent.
En plus de survivre à l'environnement, le joueur doit prêter gare à ne pas se déshydrater en gardant avec lui de quoi boire. Pour cela, il a un sac dans lequel il peut mettre des objets qui lui serviront d'aides pour résoudre des énigmes et assurer sa survie : un pied de biche, briquet, pansements etc.
Qui plus est, en plus de survivre, le jeu propose un embranchement suffisamment important pour vous donner envie de le faire au moins deux fois. Et puis le jeu, en plein scénario B, lance néanmoins une pique assez intéressante sur la folie immobilière.
On regrettera cependant des objets qui ne servent à rien (comme le filtreur d'eau), la couleur blonde de cheveux des personnages (alors qu'ils étaient bruns dans la version d'origine, comprenez il faut "adapter" au public occidental), ou une partie finale qui s'éloigne de la survie pour entrer dans des phases vraiment ratées d'infiltration ou de grand spectacle.
On vous en prie, passez outre la rudesse visuelle du jeu et l'environnement sonore, soit raté, soit inexistant, pour vous plonger dans une expérience rare. Un jeu basé ainsi sur l'environnement, c'est rare.
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