Splatoon était annoncé comme le pavé dans la mare de la WiiU et il est vrai que le titre a vraiment de quoi surprendre dans son ambiance tentaculaire et gluante.
La première chose que je constate, c'est que Splatoon n'est et ne sera pas le Mariokart des FPS rigolo en ligne (ce que j'espérais un peu). Si son arrivée n'a pas provoqué un raz de marée d'enthousiasme c'est peut-être parce que le jeu, bien que très amusant risque de lasser à la longue. L'avenir nous le dira…
Ceci dit, il reste un soft d'excellente augure, une agréable surprise et j'ai été pas mal médusé par son ambiance.
Le jeu est extrêmement orienté arcade, ce qui n'est pas pour me déranger. Les commandes sont simples et intuitives, comme d'hab' avec les jeux Nintendo et les améliorations et évolutions semblent assez nombreuses. A l'heure où j'écris ces lignes, je suis niveau 15 et je constate que les niveaux supérieurs au mien on tout un attirail prometteur qui n'est pas que beau (hum !). J'ai beau être un vieux loup de mer, je galère encore un peu dans les commande mais c'est sûrement dû à mon... ancienneté on va dire. Mais mon petit poulpo de 8 ans a prit le truc en main illico. Bref il faut s'habituer mais c'est franchement pas la mer à boire.
Les parties en ligne sont tellement addictives que je n'ai pas encore beaucoup testé le reste. Je peux dire que le modo solo à l'air sympa mais le mode deux joueurs est assez décevant et sans grand intérêt.
Mais le nerf de la guerre, c'est vraiment le mode online et je dois avouer que les parties ont un goût de « reviens-y » franchement pas désagréable. Vous savez, ce genre de jeu qui vous fera dire, allez, une dernière et j'arrête avant de constater effaré qu'il est 1 heure du mat' passée.
Le format des combats est très court (3 minutes) et me convient à merveille. Une partie après le café, avant d'embaucher, avant de me coucher… ça colle parfaitement à mon rythme de vie où j'ai pas forcément envie de me lancer dans une grande partie de RPG sans fin mais de passer quelques minutes manettes à la main, tranquille, décontracté de la moule.
Je constate que des techniques sont à apprendre tant je me fais parfois violer dans l’arène mais je fais mon chemin, à mon rythme et honnêtement, je me marre bien. Les arènes sont bien foutues, on s'y retrouve facilement et il est vraiment fun d'aller provoquer un raz de marée de peinture chez l'adversaire. La carte est visible sur la mablette, ce qui est assez pratique même si j'ai tout de suite désactivé le gyroscope.
Au début je me disais que jouer sans casque et sans micro serait compliqué mais finalement, les parties sont tellement rapides et survoltées que tu n'as pas le temps de bâtir de stratégie. Le petit bémol est la répartition hasardeuse des joueurs qui fait qu'on peut se retrouver dans une équipe de débutant contre des niveaux 20 voir plus. Je vous dis pas la branlée^^
Quand j'ai commencé à y jouer, je me disais que le jeu méritait un 7/10 plutôt penché vers le 6/10 mais maintenant je fais tourner le curseur vers le 8/10. Plus on joue, plus on a envie de jouer.
Mais le plus agréable est pour moi le sentiment de jouer à quelque chose de réellement nouveau. Pas dans le sens style de jeu mais sur l'aspect « ambiance » qui s'en dégage (jelonzo la méduse, non mais sérieux!). Les persos calamars ont un super design et tout les persos que vous croiserez sur la place de Chromapolis sont assez inédits dans leurs apparences. On sent vraiment que la jeune équipe derrière la création de ce soft a travaillé d'arrache pied à créer un putain d'univers et c'est assez grisant (mention spéciale pour le Charbitre). Quand le loufoque côtoie le fun, c'est cool.
Bref, pour moi c'est un gros plus, un soft déjanté, complètement Nintendo dans l'âme (tout est mignon mais qu'est-ce qu'on peut se mettre dans la gueule). Je regrette cependant que le mode online soit absolument obligatoire pour s'éclater (parce que ça veut dire que je pourrais pas y jouer dans ma maison de vacances cet été) mais après tout, c'est l'essence même de ce soft.
C'est en tout cas un titre qui est bien parti pour s'imposer comme une référence et qui en fera chavirer plus d'un.
A plus tard Calamar !