[Insérer un titre générique pour être raccord]
La roulette est impitoyable. Elle est là pour me rappeler à quel point ma bibliothèque Steam ne ressemble à rien. Aujourd’hui elle a désigné Steel Storm : Truc Quelconque. J’arrive jamais à me souvenir du titre. D’ailleurs le nom du jeu est tellement générique que ça ne m’évoquait absolument rien avant de le lancer. Impossible de savoir à quel genre j’avais affaire. Et après 1 heure sur Storm Retribution Burning Steel, j’ai décidé d’oublier de quoi il s’agissait. Avant ça, et pour la postérité, allons-y pour une critique élogieuse.
Alors Steel Storm Retribution, qu’est-ce que c’est ? Eh bien c’est un (mauvais) shooter en vue de dessus. Graphiquement, il y a un aspect cel-shading pas trop moche. Malheureusement, tout n’est pas dans cette veine graphique et ça tranche ainsi pas mal entre le décor et les éléments interactifs et ça, c’est pas terrible quand même. L’ambiance est également quelconque (des tanks, des tours…). Tant que je suis dans le cosmétique, l’interface est proprement abominable tant elle est illisible. Crac, un genou à terre pour Steel Burning.
Niveau prise en main, c’est classique et pourtant la sensation est étrangement flottante. Les touches ZQSD (excellent podcast pour ceux qui ne connaissent pas) pour se déplacer et la souris pour orienter la vue et le tir. C’est ces mouvements de caméra qui sont assez déstabilisant pour le dire poliment. Ça donne un peu la gerbe pour l’être un peu moins. Ceci dit, on s’habitue mais ça ne devient jamais vraiment confortable. Hop, deuxième genou au sol. Il est temps pour l’exécution ?
Pour être honnête, ce qui sauve un peu Burning Storm c’est l’intelligence artificielle des ennemis. Ils ont des comportements relativement malins, ils se mettent en couverture, ils surgissent pour attaquer quand c’est vous qui vous planquez, c’est largement le point au-dessus de tout le reste du jeu. Ça ne le sauve pas pour autant car les zones de combat ne sont pas toutes bien conçues et il est parfois difficile de s’en extraire pour mettre en place une stratégie viable. Avant de couper la tête du condamné, notons tout de même un choix important d’armes entre lesquelles on peut alterner en fonction de la situation. Rien d’original dans les propositions faites par ce Red Steel Storm mais ça a au moins le mérite d’exister, comme ce mode multijoueur totalement déserté depuis belle lurette.
J’ai aussi noté plein de petits trucs histoire de sceller complètement le sort de ce jeu. Je mets ça en vrac ici en guise d’épitaphe : objectifs répétitifs, aller-retours incessants dans chaque niveau, level design qui dessert le didacticiel, navigation difficile dans les niveaux, clefs et téléporteurs ad nauseam, etc. Merci pour tout Burning Steel, on s’est peu connu et je t’aurai vite oublié.